_________En 1799, dans une bourgade de La Nouvelle-Angleterre, plusieurs cadavres sont _____'_____successivement retrouvĂ©s dĂ©capitĂ©s. Les tĂȘtes ont disparu
Saga Tim Burton Sleepy Hollow 1999 SLEEPY HOLLOW SLEEPY HOLLOW RĂ©sumĂ© En 1799, l’inspecteur Ichabod Crane, qui se vante d’ĂȘtre un policier moderne et rationnel, est envoyĂ© par ses supĂ©rieurs Ă©lucider trois meurtres Ă©tranges commis par dĂ©capitation dans le bourg isolĂ© de Sleepy Hollow, habitĂ© par une communautĂ© hollandaise. Sur place, bien que courtoisement accueilli, l’inspecteur Crane ne s’attire pas la sympathie de la population et se heurte Ă  ce qu’il appelle de la superstition puisque, selon les notables, le coupable de ces meurtres est un cavalier sans tĂȘte mort depuis vingt ans ! Critique Chef d’Ɠuvre de Tim Burton, ce film mĂȘle avec bonheur horreur, Ă©motion et humour noir. Le rĂ©alisateur voulait rendre hommage Ă  la mythique Hammer, d’oĂč le choix Ă©galement de Christopher Lee pour un tout petit rĂŽle. Ironiquement, quand le nom de l’acteur apparaĂźt au gĂ©nĂ©rique, il a dĂ©jĂ  quittĂ© le tournage ! Ce film s’appuie sur une Ɠuvre majeure du folklore amĂ©ricain mais, plus largement, ce sont les contes de fĂ©es qui sont mises Ă  l’honneur avec la recrĂ©ation de cet univers noir. D’ailleurs, le film est largement tournĂ© en nuances de gris piquetĂ© de couleur. Visuellement, c’est trĂšs fort et cela fait ressortir la dimension fantastique du film. Dans un premier niveau de lecture, il y a l’opposition Ă©vidente du rationalisme et du fantastique. Le cƓur de Burton ne penche visiblement pas du premier cĂŽtĂ© tant il se plaĂźt Ă  ridiculiser Ichabod Crane ! La scĂšne oĂč Crane/Depp reconstitue l’attaque est une parodie jouissive des mĂ©thodes de la police scientifique ! A aucun moment, la science n’aidera le policier. Par contre, la raison l’aidera Ă  reconstituer l’écheveau des machinations d’ici-bas. Cette opposition s’est vue soulignĂ©e d’entrĂ©e de jeu entre la scĂšne de poursuite en calĂšche et le travail de Crane Ă  New York. En outre, le cĂŽtĂ© policier » est Ă©vacuĂ© trĂšs vite lorsque les notables – une belle brochette rĂ©unie par Burton ! Tous acteurs de talent, choisis parce qu’ils Ă©taient un peu dingues » selon la formule de Michael Gambon – racontent Ă  Crane la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte. L’histoire ne vise donc pas tant Ă  savoir qui est le coupable d’autant que Crane n’est guĂšre douĂ© ! que de permettre Ă  Ichabod d’accepter la possibilitĂ© de l’inexpliquĂ© ; d’admettre que la raison ne peut pas tout. La plus grande ruse du Diable est de faire croire qu’il n’existe pas disait le pape BenoĂźt XVI mais, ici, c’est pire encore puisque le cavalier se montre ! L’Ɠuvre au noir est en plein dĂ©roulement ! Il est intĂ©ressant que l’histoire soit situĂ©e en 1799 car, ainsi que le souligne Crane, elle appartient au XVIIIĂšme siĂšcle et non au XIXĂšme qui s’annonce comme le siĂšcle du progrĂšs scientifique. C’est comme s’il fallait accepter ce passĂ© infrĂ©quentable pour l’exorciser et passer Ă  autre chose. LĂ©gende amĂ©ricaine, La lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte » semble dire aux États-Unis qu’il est temps d’abandonner leur passĂ© pour se projeter vers l’avenir. Pour que Ichabod Crane accepte le mystĂšre, il passera par trois rĂȘves nombre symbolique ainsi que le montrent tous les contes et, depuis Lovecraft, autre Ă©crivain amĂ©ricain, on sait l’importance du monde des rĂȘves » ; trois magnifiques sĂ©quences mĂȘlant Ă  la fois une poĂ©sie onirique donnant l’occasion Ă  Lisa Marie, dans un rĂŽle muet, de se montrer belle et mystĂ©rieuse ; et horreur du passĂ© de Crane qu’il revit un peu plus loin Ă  chaque fois. Il ne pourra pas rĂ©soudre le mystĂšre avant d’avoir acceptĂ© son passĂ©. En ce sens, Sleepy Hollow est un film psychanalytique explorant l’inconscient collectif de l’AmĂ©rique et celui particulier de Crane. L’Histoire a une place particuliĂšre. Elle explique en effet la prĂ©sence du cavalier par les horreurs de la guerre d’indĂ©pendance amĂ©ricaine. Ensuite, c’est l’histoire locale qui est en jeu car ce sont les relations Ă©tablies historiquement entre les personnages qui expliquent le surgissement du cavalier au milieu de la communautĂ©. Une communautĂ© repliĂ©e sur elle-mĂȘme, qui hĂ©site entre faire bloc contre l’étranger un classique et exorciser les dĂ©mons qui la rongent et l’empĂȘche d’avancer. Quelque part, Crane agit Ă  la fois comme un rĂ©vĂ©lateur il met Ă  jour les tensions et un psychanalyste il fait parler les gens. Quand les choses sont dites, elles sont acceptĂ©es et peuvent ĂȘtre combattues. DĂ©tail croustillant, pour incarner les membres de la communautĂ© flamande, Burton engagea des acteurs britanniques ! Pour aller au fond des choses, Tim Burton a recours aux procĂ©dĂ©s de l’horreur et c’est une rĂ©ussite. Les attaques du cavalier sont des merveilles combinant le meilleur de la technique Ă  une musique excellente et une rĂ©alisation littĂ©ralement inspirĂ©e. Une des plus fortes, c’est lorsque le juge veut s’enfuir et que Crane l’interroge. On passe brusquement d’une ambiance sinistre mais normale » Ă  une ambiance infernale puis, une fois le crime accompli, Ă  une pincĂ©e d’humour ! Johnny Depp est absolument gĂ©nial, au meilleur de sa forme. Il donne corps Ă  Crane en faisant ressortir son ambiguĂŻtĂ©, ĂȘtre Ă  la fois dans l’excentricitĂ© et dans la fragilitĂ©, selon le portrait que trace Burton du personnage. Anecdotes ScĂ©nario Andrew Kevin Walker, auteur de Se7en 1995 ; d’aprĂšs l’Ɠuvre de Washington Irving. Depuis sa parution, La lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte » a fait l’objet de plusieurs adaptations cinĂ©matographiques. En 1896, William K. L. Dickinson en tire un court-mĂ©trage Rip leaing Sleepy Hollow. En 1908 et 1912 sortirent deux Legend of Sleepy Hollow. En 1922, Will Rogers incarne Ichabod Crane dans The Headless Horseman ; rĂŽle repris en 1980 par Jeff Goldblum dans le tĂ©lĂ©film The legend of Sleepy Hollow. En 1958, Clyde Geronimi rĂ©alisa un film d’animation, The legend of Sleepy Hollow ; un autre dessin animĂ© fut rĂ©alisĂ© en 1999. Le budget Ă©tait de 80 millions $. Le film a rapportĂ© 265 millions. Faute de site intĂ©ressant, le film se tourna Ă  Londres, dans une ancienne usine Rolls Royce. En tournant sous un Ă©clairage argentique, il devenait impossible de discerner le dĂ©cor de l’extĂ©rieur. Le village fĂ»t bĂąti en trois mois. Il fut reconstruit sur les terres du domaine de Hambledon, dans le comtĂ© de Buckingham. C’est la seule prise de vue extĂ©rieur de tout le film. La forĂȘt a Ă©tĂ© recrĂ©e par Rick Heinrichs qui dĂ©crit l’arbre des morts » comme la souffrance faite sculpture sur bois ». Au naturel, Christina Ricci est brune et Miranda Richardson rousse. Elles sont ici toutes les deux blondes. J’ai rencontrĂ© Christopher Lee, disait Burton au site cranky en 1999, et c’est comme si je me retrouvai face Ă  Dracula en personne ! » Les studios proposĂšrent Mel Gibson, Brad Pitt ou Liam Neeson mais Burton engagea Johnny Depp. En VO, Crane parle d’elfes » mais la VF prĂ©fĂšre goules » ; sans doute plus terrible ! Christopher Walken dut porter des lentilles spĂ©ciales pour crĂ©er le regard effrayant du cavalier. L’acteur n’aimait pas les chevaux, ce qui rendit parfois compliquĂ© son travail. Pour certaines scĂšnes, l’équipe ressortit un cheval mĂ©canique vieux de 40 ans et le remit en service. L’acteur qui jouait le cavalier devait porter un masque bleu parce que c’est une couleur qui s’efface trĂšs facilement sur ordinateur. Cela permettait de donner l’impression qu’il y avait rĂ©ellement un corps sans tĂȘte ! Miranda Richardson/Mary Van Tassel actrice britannique, vue au cinĂ©ma dans Empire du Soleil 1987, The Crying Game 1992, Avril enchantĂ© 1992, Golden globe de la meilleure actrice, Kansas City 1996, The Hours 2002, Harry Potter et la coupe de feu 2005, Harry Potter et les reliques de la mort 2010, Churchill 2017. Elle tourne aussi pour la tĂ©lĂ©vision La VipĂšre noire 1986-1989, 1999, Absolutely Fabulous 1994, 2004, Michael Gambon/Balthus Van Tassel acteur irlandais, surtout connu pour avoir incarnĂ© Dumbledore dans la saga Harry Potter 2004-2011 aprĂšs le dĂ©cĂšs de Richard Harris. Il a dĂ©butĂ© au théùtre sous la direction de Laurence Olivier. Il a tournĂ© notamment dans Le mystĂšre de la bĂȘte humaine 1974, Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant 1989, Mary Reilly 1996, Gosford Park 2001, Open Range 2003, Raisons d’État 2006, Le Livre d’Eli 2010, Kingsman le cercle d’or 2017. Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique 1989, il fut anobli chevalier en 1997. Casper van Diem/Bron acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Straship Troopers 1997, Tarzan et la citĂ© perdue 1998 et Ă  la tĂ©lĂ©vision dans On ne vit qu’une fois 1993-1994, Au-delĂ  du rĂ©el, l’aventure continue 1997, Titans 2000-2001, Monk 2008-2009, 3 Ă©pisodes. Christina Ricci/Katerina Van Tassel actrice amĂ©ricaine, rĂ©vĂ©lĂ©e par ses participations aux films La Famille Addams 1991 et Les valeurs de la famille Addams 1993, elle joue ensuite dans Las Vegas Parano 1998, Monster 2003, Bel Ami 2012. Elle a aussi tournĂ© pour la tĂ©lĂ©vision Ally McBeal 2002, Saving Grace 2009, Pan Am 2011-2012. Richard Griffith/juge Philips acteur britannique 1947-2013, il joue beaucoup au théùtre et s’est notamment fait connaĂźtre en incarnant l’oncle Vernon dans la saga Harry Potter 2001, 2002, 2004, 2007, 2010. Au cinĂ©ma, il a Ă©galement jouĂ© dans Superman 2 1980, Les chariots de feu 1981, Gandhi 1982, Greystoke, la lĂ©gende de Tarzan 1984, Y a-t-il un flic pour sauver le prĂ©sident ? 1991, Vatel 2000, Hugo Cabret 2011. Il a tournĂ© aussi pour la tĂ©lĂ©vision Bergerac 1982, Inspecteur Morse 1993, Les contes de Canterbury 1998, Episode 2011. Anobli officier de l’Ordre de l’Empire britannique en 2008. Il dĂ©cĂšde de complication Ă  la suite d'une chirurgie cardiaque. [[Ian McDiarmind/le docteur Lancaster acteur britannique, surtout connu pour avoir jouĂ© le chancelier Palpatine dans Star Wars 1983, 1999, 2002, 2005 et ĂȘtre la voix originale de l’Empereur dans Star Wars rebels 2018. On l’a vu dans La malĂ©diction de la vallĂ©e des rois 1980, Le plus escroc des deux 1988, et The Lost city of Z 2017. Il a Ă©galement tournĂ© pour la tĂ©lĂ©vision Les professionnels 1979, Inspecteur Morse 1990, Les aventures du jeune Indiana Jones 1993, MI-5 2004, Utopia 2014. PremiĂšre apparition de Christopher Lee 1922-2015, qui joue le bourgmestre, dans l’univers de Tim Burton. L’acteur britannique reviendra dans Charlie et la chocolaterie, Alice au pays des merveilles voix et Dark Shadows. Michael Gough et Jeffrey Jones sont des habituĂ©s de Burton. Retour Ă  l'index
Dark Shadows", le dernier film de Tim Burton, sort ce mercredi. L'histoire de ce vampire projeté en 1972 aprÚs deux siÚcles passés dans une tombe réunit tous les ingrédients du cocktail Burton.
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SleepyHollow rĂ©alisĂ© par Tim Burton Ă©tait l'un des films les plus regardĂ©s en 1999 , alors que Personal Injuries de Scott Turow Ă©tait l'un des livres les plus vendus. À la tĂ©lĂ©, les
Cela fait dĂ©jĂ  23 ans que Sleepy Hollow La LĂ©gende du cavalier sans tĂȘte, rĂ©alisĂ© par Tim Burton, est sorti au cinĂ©ma. En 1999, ce film fantastique adaptĂ© d’une nouvelle de Washington Irving Ă©tait interdit aux moins de 12 ans en salles et en a fait cauchemarder plus d’un. Et bien que la nouvelle originale ait Ă©tĂ© publiĂ©e en 1820, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte continue d’inspirer les amateurs de fantastique car une nouvelle adaptation en long mĂ©trage devrait voir le jour prochainement. En plus du film de Tim Burton avec Johnny Depp Pirates des caraĂŻbes et Christina Ricci Matrix Resurrection, Casper, la nouvelle horrifique a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© adaptĂ©e maintes fois en sĂ©rie 2013 pour la sĂ©rie Sleepy Hollow, et Ă©pisodes dĂ©diĂ©s dans des sĂ©ries comme Charmed, en court mĂ©trage, et mĂȘme en livre pour enfant avec Scooby-Doo Le mystĂšre du Cavalier sans tĂȘte de Jenny Markas 2008. Toutefois, c’est un reboot du film qui devrait remettre Sleepy Hollow au goĂ»t du jour. C’est au studio Paramount que l’on doit cette initiative. D’aprĂšs Deadline, c’est la scĂ©nariste Lindsay Beer, qui fait ses dĂ©buts de rĂ©alisatrice avec un prequel de Simetierre en post-production, qui devrait prendre la tĂȘte pas celle Ichabod Crane de l’écriture de cette nouvelle version. Lindsay Beer, en contrat avec Paramount depuis quelque temps, est trĂšs demandĂ©e en ce moment et a travaillĂ© entre autres sur le prochain film Star Trek, le premier jet du remake de Bambi, le script du film Hello Kitty, la sĂ©rie The Magic Order, adaptĂ©e d’un comics de Mark Millar, ou encore le film Sierra Burgess is a Loser sur Netflix en 2018. Aucune autre information n’a encore Ă©tait donnĂ©e quant au scĂ©nario, au casting, ou Ă  la date de sortie prĂ©visionnelle de ce nouveau film. Mais en plus d’écrire et de rĂ©aliser le prochain Sleepy Hollow, Lindsay Beer devrait en ĂȘtre co-productrice avec Todd Garner Mortal Kombat et Spencer Walken. Affaire Ă  suivre donc
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AlloCinĂ© DĂ©couvrez la biographie de Tim Burton Biographie Filmographie Top films/sĂ©ries Photos RĂ©compenses News VidĂ©os État civil Biographie AprĂšs des Ă©tudes Ă  la California Institute of the Arts, Tim Burton dĂ©bute chez Disney dans les annĂ©es 70, collaborant Ă  l'animation de plusieurs dessins animĂ©s, dont Rox et Rouky. AprĂšs cette expĂ©rience, il fait ses dĂ©buts dans la rĂ©alisation par le biais de deux courts mĂ©trages, l'un d'animation Vincent, 1982, l'autre de facture classique, Frankenweenie 1984, parodie revendiquĂ©e de Frankenstein et des films de la firme 1985, Tim Burton rĂ©alise son premier long mĂ©trage, Pee Wee Big Adventure, qui plante dĂ©jĂ  les bases d'un univers trĂšs personnel, oĂč le fantastique le dispute Ă  l'onirisme. Trois ans plus tard, il se rĂ©vĂšle au grand public avec la comĂ©die Beetlejuice, fable fantastico-macabre dans laquelle Michael Keaton incarne un "bio-exorciste" totalement dĂ©jantĂ©. Il retrouvera le comĂ©dien pour Batman 1988 et Batman, le dĂ©fi 1991, le glissant dans le costume du cĂ©lĂšbre homme chauve-souris et dĂ©montrant par la-mĂȘme que son gĂ©nie crĂ©atif peut aussi s'exprimer sur des films dits "de commande".FidĂšle en amitiĂ©s professionnelles, Burton entame en 1990, par la romance fantastique Edward aux mains d'argent, une fructueuse collaboration huit films avec Johnny Depp. AprĂšs avoir donnĂ© au comĂ©dien le rĂŽle d'une invention humaine pourvue d'un coeur et de lames de mĂ©tal en guise de doigts, le cinĂ©aste ne cessera de lui offrir des prestations fortes et originales. Ainsi, Depp se glisse sous les traits du rĂ©alisateur de sĂ©ries Z Ed Wood 1994, fait tout pour percer le mystĂšre d'un cavalier sans tĂȘte dans Sleepy Hollow 1999, campe un inquiĂ©tant chocolatier dans Charlie et la chocolaterie 2005, adaptĂ© du livre pour enfants de Roald Dahl, et incarne le terrifiant barbier Sweeney Todd 2008 dans l'adaptation de la comĂ©die musicale de Stephen Burton parvient parfois Ă  s'affranchir du fantastique pur et d'un cinĂ©ma trĂšs personnel bĂąti au fil des ans. Il emprunte ainsi un ton plus parodique avec Mars Attacks! 1996, qui narre une invasion extra-terrestre aussi tragique que dĂ©lirante, se penche sur l'exercice du remake avec La PlanĂšte des singes 2001, ou abandonne mĂȘme toute excentricitĂ© avec la fable douce-amĂšre Big fish 2003. ConsidĂ©rĂ© comme l'un des cinĂ©astes les plus inventifs de sa gĂ©nĂ©ration, Tim Burton est Ă©galement un producteur avisĂ©, notamment dans le domaine du film d'animation fantastique James et la pĂȘche gĂ©ante ; L'Etrange NoĂ«l de M. Jack ; Les Noces funĂšbres, qu'il rĂ©alise ; NumĂ©ro 9, etc.. En 2010, Tim Burton poursuit sa collaboration avec Johnny Depp et Helena Bonham Carter sa femme, rencontrĂ©e sur le tournage de La PlanĂšte des singes, en leur offrant deux des rĂŽles principaux de sa relecture d'Alice au Pays des Merveilles, oĂč il dirige la jeune Mia Wasikowska. AprĂšs cette production qui est l'un des plus gros succĂšs de tous les temps un milliard de dollars au box office mondial, le cinĂ©aste se plonge dans une libre adaptation d'un feuilleton des annĂ©es 60. Dans Dark Shadows 2012, il transforme ainsi Johnny Depp en vampire, dans une comĂ©die macabre oĂč la thĂ©matique de la malĂ©diction cĂŽtoie celle du disco...En 2014, avec Big Eyes, il change radicalement de sujet pour se lancer dans le biopic dĂ©diĂ© Ă  Walter et Margaret Keane, peintres cĂ©lĂšbres dans les annĂ©es 60 pour leurs portraits d’enfants aux trĂšs grands yeux. Burton produit et rĂ©alise ce film, qui offre des premiers rĂŽles Ă  Amy Adams et Christoph Waltz. 2016 marque le retour du cinĂ©aste dans le genre fantastique avec Miss Peregrine et les enfants particuliers. Burton raconte l'histoire de Jacob, un jeune homme qui dĂ©couvre les indices et l’existence d’un monde mystĂ©rieux qui le mĂšne dans un lieu magique la Maison de Miss Peregrine pour Enfants Particuliers. Mais le mystĂšre et le danger s’amplifient quand il apprend Ă  connaĂźtre les rĂ©sidents, leurs Ă©tranges pouvoirs
et leurs puissants ennemis. Ce film marque la seconde collaboration du metteur en scĂšne avec Eva Green aprĂšs Dark Shadows. Ses premiers pas Ă  l'Ă©cran Ses meilleurs films et sĂ©ries Sa carriĂšre en chiffres 5 RĂ©compenses 35 Nominations Genres de prĂ©dilection Fantastique 38 % Animation 23 % ComĂ©die 21 % Aventure 19 % Ses stats sur AlloCinĂ© 43 VidĂ©os 26 Photos 238 News A tournĂ© le plus avec Dark Shadows 2012, Alice au Pays des Merveilles 2010, Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street 2007, Charlie et la chocolaterie 2005, Les Noces funĂšbres 2004, Sleepy Hollow, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte 1999, Ed Wood 1994, Edward aux mains d'argent 1990Dark Shadows 2012, Alice au Pays des Merveilles 2010, Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street 2007, Charlie et la chocolaterie 2005, Les Noces funĂšbres 2004, Big Fish 2003, La PlanĂšte des singes 2001Dark Shadows 2012, Frankenweenie 2012, Alice au Pays des Merveilles 2010, Charlie et la chocolaterie 2005, Les Noces funĂšbres 2004, Sleepy Hollow, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte 1999Alice au Pays des Merveilles 2010, Les Noces funĂšbres 2004, Sleepy Hollow, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte 1999, Batman, le dĂ©fi 1992, Batman 1989Charlie et la chocolaterie 2005, Les Noces funĂšbres 2004, Big Fish 2003, La PlanĂšte des singes 2001Dumbo 2019, Batman, le dĂ©fi 1992, Batman 1989, Beetlejuice 1988Frankenweenie 2012, Sleepy Hollow, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte 1999, Ed Wood 1994Frankenweenie 2012, Edward aux mains d'argent 1990, Beetlejuice 1988Mars Attacks! 1996, Hoffa 1992, Batman 1989Dumbo 2019, Miss Peregrine et les enfants particuliers 2016, Dark Shadows 2012Sleepy Hollow, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte 1999, Ed Wood 1994, Beetlejuice 1988

En1996, 'Mars Attacks' critique de nouveau l'AmĂ©rique bien-pensante sur le ton de la comĂ©die mais 1999 orchestre son grand retour au conte fantastique avec le trĂšs visuel Sleepy Hollow. MĂȘme lorsqu'il rĂ©alise un film de commande, Tim Burton sait y ajouter des ingrĂ©dients inĂ©dits qui crĂ©ent la surprise, ainsi l'Ă©chec relatif de La Tim Burton Tim Burton en 2012. Nom Tim Burton Date de naissance 25 aoĂ»t 1958 Lieu de naissance Burbank, Californie NationalitĂ© AmĂ©ricain Profession ProducteurRĂ©alisateurScĂ©nariste Modifier voir modĂšle ‱ modifier Timothy William Burton, couramment appelĂ© Tim Burton, est un rĂ©alisateur, producteur et scĂ©nariste amĂ©ricain nĂ© le 25 aoĂ»t 1958 dans la ville de Burbank, en Californie. Il a rĂ©alisĂ© de nombreux films. Souvent, il aborde le thĂšme de la mort dans une atmosphĂšre macabre mais empreinte d'humour. Cependant, dans ses films, la mort n'est pas toujours une chose triste. Nombreux sont ceux qui apprĂ©cient ses films pour leur beautĂ© et leur poĂ©sie. Ils mettent la plupart du temps en scĂšne un individu excentrique, mis de cĂŽtĂ© par d'autres personnes normales ». Biographie[modifier modifier le wikicode] AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© au California Institute of Arts », Tim Burton est engagĂ© en 1979 comme dessinateur par les studios Disney. Mais l'univers de Disney Ă©tant trĂšs Ă©loignĂ© de son propre univers, il les quitte en 1984. Pendant cette pĂ©riode, il rĂ©alise plusieurs courts mĂ©trages. Il tourne ensuite son premier long mĂ©trage en 1985 ; son second film, Beetlejuice, rencontre un grand succĂšs en 1988. Depuis, il a notamment rĂ©alisĂ© Batman, Edward aux mains d'argent, Mars Attacks!, La PlanĂšte des singes, Charlie et la Chocolaterie, Alice au pays des merveilles et bien d'autres films. Tim Burton est influencĂ© par l'Ă©crivain Edgar Allan Poe dont il est un grand admirateur. Son acteur fĂ©tiche » est Johnny Depp ils ont tournĂ© huit films ensemble ; l'actrice Helena Bonham Carter son ancienne compagne avec laquelle il a eu deux enfants a aussi jouĂ© dans plusieurs de ses films. Johnny Depp. Helena Bonham Carter. Filmographie[modifier modifier le wikicode] 1985 Pee-Wee Big Aventure 1988 Beetlejuice 1989 Batman 1990 Edward aux mains d'argent Edward Scissorhands 1992 Batman Le DĂ©fi Batman Returns 1993 L'Étrange NoĂ«l de monsieur Jack uniquement comme scĂ©nariste et producteur 1994 Ed Wood 1996 Mars Attacks! 1999 Sleepy Hollow La LĂ©gende du cavalier sans tĂȘte 2001 La PlanĂšte des singes Planet of the Apes 2003 Big Fish 2005 Charlie et la Chocolaterie Charlie and the Chocolate Factory 2005 Les Noces funĂšbres Corpse Bride 2008 Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street The Demon Barber of Fleet Street 2010 Alice au pays des merveilles Alice in Wonderland 2012 Dark Shadows 2012 Frankenweenie 2014 Big Eyes 2016 Miss Peregrine et les Enfants particuliers film 2019 Dumbo Liens externes[modifier modifier le wikicode] Filmographie dĂ©taillĂ©e et images Exposition Tim Burton Ă  la CinĂ©mathĂšque française en 2012. Site officiel Source cette page a Ă©tĂ© partiellement adaptĂ©e de la page Tim Burton de WikipĂ©dia.

En1985, Tim Burton rĂ©alise son premier long mĂ©trage, Pee Wee Big Adventure, qui plante dĂ©jĂ  les bases d'un univers trĂšs personnel, oĂč le fantastique le dispute Ă  l'onirisme.

CinĂ©ma / ThĂ©atre, RĂ©alisateur Chargement...Laisser un commentaire CĂ©lĂ©britĂ© de nationalitĂ© AmĂ©ricaine Il est nĂ© le 25 aoĂ»t 1958 , AnnĂ©es 50 - Burbank Etats-Unis Souhaitez l'anniversaire de la star Tim Burton dans 361 jours. Elle aura 65 Burton [tÉȘm ˈbɝtən] est un rĂ©alisateur, scĂ©nariste et producteur de cinĂ©ma amĂ©ricain, nĂ© le 25 aoĂ»t 1958 Ă  Burbank Californie.Adepte du fantastique et influencĂ© par Edgar Allan Poe, il est largement reconnu comme Ă©tant bon conteur et graphiste. Il est rĂ©vĂ©lĂ© au grand public en signant la mise en scĂšne de Beetlejuice 1988, Batman 1989, Edward aux mains d’argent 1990 et Batman Le DĂ©fi 1992.Par la suite, il entame un cycle plus expĂ©rimental, en signant le film biographique Ed Wood 1994, la satire Mars Attacks! 1996 puis le remake La PlanĂšte des singes 2001, un Ă©chec opĂšre cependant un retour au sommet avec le succĂšs Big Fish 2003. Par la suite, il collabore avec les studios Disney, pour qui il rĂ©alise, Alice au pays des merveilles 2010, sa plus grande rĂ©ussite commerciale et un des succĂšs commerciaux majeurs de l'histoire du cinĂ©ma, et Dumbo 2019.ParallĂšlement, il rĂ©alise plusieurs adaptations dans un style plus gothique le film d’horreur Sleepy Hollow 1999, la comĂ©die musicale Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street 2007 puis les contes Dark Shadows 2012 et Miss Peregrine et les Enfants particuliers 2016.Ses acteurs fĂ©tiches sont Michael Keaton, Johnny Depp qu'il dirige Ă  huit reprises, et Helena Bonham Carter, son ex-compagne et mĂšre de ses deux enfants. Depuis 2012, il travaille avec Eva Green, en premier rĂŽle, Ă  plusieurs reprises. Il travaille souvent avec le compositeur Danny Burton produit et rĂ©dige Ă©galement le scĂ©nario de L'Étrange NoĂ«l de monsieur Jack, rĂ©alisĂ© par Henry Selick, puis finance et corĂ©alise Les Noces funĂšbres et enfin coĂ©crit, produit et met en scĂšne Frankenweenie, trois films d’animation utilisant la technique de l'animation en volume et des marionnettes qui Ă©voluent dans des dĂ©cors cinĂ©ma se caractĂ©rise par un dĂ©filĂ© de monstres et de crĂ©atures, ainsi que par un mĂ©lange d'humour noir, d'ironie et de macabre. Restant fidĂšle Ă  son style, le cinĂ©aste explore plusieurs genres qu'il enchevĂȘtre par moments film d'Ă©pouvante, drame intimiste, conte, mĂ©lodrame, biographie filmĂ©e, film de science-fiction, comĂ©die, film d'Ă©poque, comĂ©die musicale ou encore film d'action. Ses histoires mettent en scĂšne des personnages marginaux ou des ĂȘtres hors-normes, face Ă  la mĂ©diocritĂ© du monde. On y dĂ©cĂšle une grande influence du cinĂ©ma fantastique, du cinĂ©ma expressionniste allemand ainsi que des films de la Hammer Productions, Ă  la fois pastichĂ©s et Burton fait partie des cinĂ©astes qui parviennent Ă  concilier succĂšs critique et commercial. Il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de l'insigne de chevalier et d'officier de l'ordre national des Arts et des Lettres par FrĂ©dĂ©ric Mitterrand en mars 2010 et fut le prĂ©sident du jury du 63e Festival de Cannes. Le MoMA de New York et la CinĂ©mathĂšque française Ă  Paris ont consacrĂ© une grande exposition Ă  son Ɠuvre plastique et cinĂ©matographique, respectivement en 2009 et 2012,. Tim Burton a Ă©galement Ă©tĂ© le sujet de plusieurs biographies illustrĂ©es, notamment Tim Burton d'Antoine de Baecque 2006 et Burton par Burton de Mark Salisbury 2000.Source WikipediaPlus d'informations sur la cĂ©lĂ©britĂ© Tim BurtonQuel est le prĂ©nom de la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?Le prĂ©nom de la personnalitĂ© Tim Burton est Tim. Le prĂ©nom, nom ou pseudo de la star dĂ©bute par la ou les lettres de l’alphabet b, est le nom rĂ©el ou complet de la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?Le nom rĂ©el ou complet de la personnalitĂ© Tim Burton est Timothy Walter quelle ville est nĂ©e la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?La ville de naissance de la personnalitĂ© Tim Burton est Burbank. .Dans quel pays est nĂ©e la vedette Tim Burton ?Quel est la nationalitĂ© de la personnalitĂ© Tim Burton ?Quand est nĂ©e la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?Quel Ăąge a la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?La personnalitĂ© Tim Burtonest agĂ© de 64 est le signe astrologique du zodiaque de la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?La star Tim Burton a pour signe astrologique du zodiaque est le signe astrologique chinois de la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?La star Tim Burton a pour signe astrologique chinois est la taille de la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?La star Tim Burton mesure est la couleur des cheveux de la vedette Tim Burton ?La couleur des cheveux de la star Tim Burton est est la couleur des yeux de la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?La couleur des yeux de la star Tim Burton est sont les origines de la personnalitĂ© Tim Burton ?Les origines, les ancĂȘtres de la star Tim Burton sont est le mĂ©tier / l'activitĂ© de la cĂ©lĂ©britĂ© Tim Burton ?Tim Burton en photos
Filmsmettant en vedette Tim Burton, critiques et horaires de films. Connexion . Menu : Mes cinĂ©mas favoris. Ma filmothĂšque. Bandes-ann. Golden Globes. Oscars. Changer la ville. Contactez-nous. Mon compte. English. Partagez cette page Tim Burton. 63 ans . NĂ©. 25 aoĂ»t 1958 Burbank, California, États-Unis. Prix. 1 nomination aux Golden Globes. 7.8. Sweeney

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Dissertation: Tim Burton. Recherche parmi 274 000+ dissertations. Par RachelSa ‱ 16 FĂ©vrier 2014 ‱ 365 Mots (2 Pages) ‱ 780 Vues. Page 1 sur 2. Tim Burton. Timothy Walter Burton, dit Tim Burton, est un rĂ©alisateur, scĂ©nariste et producteur amĂ©ricain nĂ© le 25 aoĂ»t 1958 Ă  Burbank en Californie. MaĂźtre du fantastique fortement Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisDes gouttes de cire rouge sang scellent un testament secret... Une diligence fend la nuit, conduite par un cocher dont la tĂȘte vient d'ĂȘtre tranchĂ©e... Les premiĂšres scĂšnes de Sleepy Hollow 1999 semblent sorties d'un musĂ©e de l'imagerie fantastique envahi par la poussiĂšre. Pourtant elles impressionnent, soutenues qu'elles sont par une croyance qui fonde tout le projet artistique du metteur en scĂšne Tim Burton qu'elle soit sombre ou enchanteresse, la fĂ©erie du cinĂ©ma appartient au passĂ©, mais elle ne vieillira jamais, car le passĂ© c'est l'enfance, et l'enfance est Ă©ternelle. Tous les personnages des films de Tim Burton, qui est nĂ© en 1959, se rattachent d'ailleurs aux rĂȘveries de sa propre enfance un superhĂ©ros apparu dĂšs les annĂ©es 1940 le mĂ©lancolique Batman, 1989, une crĂ©ature Ă  la fois monstrueuse et douce qui bouleverse une petite ville amĂ©ricaine des annĂ©es 1960 Edward aux mains d'argent, 1990, ou encore un cinĂ©aste qui rĂ©alisait des films d'horreur de sĂ©rie Z dans les annĂ©es 1950 Ed Wood, 1994. De tous ses motifs de fascination personnels, Tim Burton a fait les inspirateurs d'un cinĂ©ma qui a gardĂ© de l'enfance, non la naĂŻvetĂ© ou la joliesse, mais la puissance d'imagination, et une facultĂ© d'Ă©merveillement qui se rattache Ă©troitement Ă  la suspension of disbelief l'interruption de l'incrĂ©dulitĂ©, oĂč Coleridge voyait le principe de toute succĂšs retentissants obtenus par le cinĂ©aste montrĂšrent, d'un point de vue plus terre Ă  terre mais essentiel pour sa libertĂ© au sein des studios hollywoodiens, Ă  quel point il savait faire partager son goĂ»t pour certaines formes du passĂ©. Cette belle histoire avec le grand public tourna cependant au divorce avec Ed Wood, puis avec Mars Attacks ! 1997, parodie de la science-fiction des annĂ©es 1950 et de ses Martiens envahisseurs et sanguinaires. C'est donc remis en question, et sommĂ© de refaire ses preuves commercialement, que Tim Burton a choisi de tourner Sleepy Hollow, dont le scĂ©nario est dĂ» Ă  Andrew Kevin Walker, l'auteur du thriller coup-de-poing Seven, rĂ©alisĂ© par David Fincher 1995.L'imagerie fantastique familiĂšre, qui ouvre Sleepy Hollow et s'y dĂ©ploie mĂȘme la vieille sorciĂšre des contes y est prĂ©sente, est ainsi renouvelĂ©e par le style de Tim Burton, mais aussi par une efficacitĂ© Ă  laquelle le cinĂ©aste n'avait jamais autant veillĂ©. Elle gouverne d'abord les partis pris d'adaptation de la nouvelle de Washington Irving dont s'inspire le film, The Legend of Sleepy Hollow 1820, un des textes fondateurs de la littĂ©rature amĂ©ricaine. L'action en est situĂ©e dans une communautĂ© de colons hollandais du Nouveau Monde, oĂč Ichabod Crane, le maĂźtre d'Ă©cole venu de la ville, courtise Katrina van Tassel, la fille du fermier le plus riche du pays. Mais Brom, un autre soupirant de Katrina, se joue d'Ichabod Crane en lui racontant une lĂ©gende dont le hĂ©ros est un cavalier sans tĂȘte, puis en se faisant passer pour ce personnage imaginaire, ce qui terrorise Ichabod et le fait fuir. Dans le film de Tim Burton, le Cavalier sans tĂȘte n'est plus du tout un fantoche dont on agite la menace c'est un homme qui ne peut pas mourir, un dĂ©capitĂ© qui dĂ©capite Ă  leur tour les habitants du petit village de Sleepy Hollow. Ses apparitions donnent lieu aux scĂšnes les plus spectaculaires, et le tranchant de son Ă©pĂ©e est d'une redoutable efficacitĂ©. Quant Ă  Ichabod Crane interprĂ©tĂ© par Johnny Depp, acteur fĂ©tiche de Tim Burton, il est devenu un policier new-yorkais venu enquĂȘter sur les meurtres mystĂ©rieux de Sleepy Hollow, oĂč Katrina van Tassel Christina Ricci n'est plus longtemps courtisĂ©e par Brom, massacrĂ© Ă  son tour par le Cavalier sans nouvelle de Washington Irving a donc Ă©tĂ© soumise Ă  un principe d' extĂ©riorisation » de tous ses Ă©lĂ©ments, passĂ©s entiĂšrement du cĂŽtĂ© du visible dans le film de Tim Burton. Ainsi, la peur prend un visage, celui du Cavalier sans tĂȘte et de l'acteur Christopher Walken, dont quelques flash-back nous montrent qu'il fut, pendant la rĂ©volution amĂ©ricaine, un mercenaire allemand sanguinaire, ce qui renvoie en images Ă  la source germanique de la nouvelle d'Irving, une ballade Ă©crite par le romantique G. A. BĂŒrger. Cette loi du tout voir » charge le film d'une violence visuelle qui en fait un des moins enfantins de [...]1 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 3 pagesÉcrit par journalisteClassificationArtsCinĂ©maCinĂ©matographies nationalesCinĂ©ma amĂ©ricainRecevez les offres exclusives Universalis SleepyHollow - La lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte (Sleepy Hollow) est un film rĂ©alisĂ© par Tim Burton sorti en 1999. Il s'agit d'une adaptation cinĂ©matographique de la nouvelle La LĂ©gende de Sleepy Hollow de Washington Irving. Synopsis En 1799, dans une bourgade de La Nouvelle-Angleterre, plusieurs cadavres sont successivement retrouvĂ©s dĂ©capitĂ©s. Les tĂȘtes Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisUn merveilleux inquiĂ©tantLa mĂȘme sensibilitĂ© s'exprime dans Edward aux mains d'argent 1990, premier film tournĂ© avec Johnny Depp, qui va devenir une sorte d'alter ego du cinĂ©aste. Dans ce conte en images, le hĂ©ros est un garçon surnaturel qui fait des merveilles avec les ciseaux qu'il a pour mains, mais qui, par ses dons mĂȘmes, sera exclu du monde des hommes et retournera vivre seul dans sa maison gothique. Batman n'est pas si loin du tout-puissant justicier amĂ©ricain, Tim Burton a fait un ĂȘtre mĂ©lancolique, en proie Ă  des traumas nĂ©vrotiques, hantĂ© par la mort, cloĂźtrĂ© dans le secret de sa double personnalitĂ©. Plus que l'action, oĂč il n'excelle pas, c'est l'exercice du portrait qui intĂ©resse le cinĂ©aste. Dans Batman Returns, il donnera libre cours Ă  ce plaisir avec une galerie de crĂ©atures Ă©tonnantes dont les rencontres et les duels constituent la seule vĂ©ritable ligne narrative du film. Corps au croisement de l'humain et de l'animal, noirceur expressionniste des dĂ©cors Batman Returns tend vers l'abstraction comme vers le dĂ©voilement de pulsions Ă©tranges, mortifĂšres, derriĂšre un jeu de masques toujours marquĂ© par l'univers du cirque. Capable de donner une Ăąme au plus criant artifice les petits hommes verts de Mars Attacks !, mais aussi de rendre artificielle la moindre touche de rĂ©alisme dans Mars Attacks !, la comĂ©die strictement humaine n'est guĂšre rĂ©ussie, Tim Burton semble heureusement condamnĂ© Ă  inventer encore et encore le cinĂ©ma qui pourra servir de cadre Ă  son lui faut cependant prendre en compte un principe de rĂ©alitĂ© intransigeant le succĂšs public est le premier impĂ©ratif des studios amĂ©ricains, qui ont donnĂ© Ă  Tim Burton les moyens de mettre ses rĂȘves en images, mais peuvent toujours les lui reprendre. Cette menace tacite s'est faite plus concrĂšte avec les Ă©checs commerciaux de Ed Wood, et surtout de Mars Attacks !, au budget nettement plus consĂ©quent. Sans renoncer Ă  son goĂ»t pour une splendeur visuelle qui libĂšre la magie des songes, le cinĂ©aste a fait avec Sleepy Hollow, la lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte 1999 un pas vers un cinĂ©ma plus nerveux, oĂč le rĂ©cit et les scĂšnes d'action gouvernent aussi l'attention du spectateur. AdaptĂ© d'une nouvelle de Washington Irving, The Legend of Sleepy Hollow 1820, un des textes fondateurs de la littĂ©rature amĂ©ricaine, le film nous transporte dans une communautĂ© de colons hollandais du Nouveau Monde. LĂ , un mystĂ©rieux cavalier sans tĂȘte semble se livrer Ă  un rituel macabre en dĂ©capitant les habitants d'un petit village. Le jeune et innocent policier Johnny Depp qui vient mener l'enquĂȘte dĂ©couvrira peu Ă  peu „les coulisses“ de ces dĂ©collations spectaculaires. ParallĂšlement, Tim Burton rĂ©affirme, derriĂšre des scĂšnes sanglantes, une sensibilitĂ© au monde de l'enfance et aux sentiments de solitude qui s'y rattachent. C'est aussi au cinĂ©ma de son enfance qu'il revient, Ă  travers une esthĂ©tique qui rappelle parfois les fameux films fantastiques de la Hammer, tout en rĂ©alisant une Ɠuvre pour le public d'aujourd'hui. Cette harmonie entre passĂ© et prĂ©sent est Ă©galement un des enjeux de son remake de La PlanĂšte des singes 2001, d'aprĂšs le roman de Pierre Boulle, dont furent tirĂ©s, Ă  la fin des annĂ©es 1970, une sĂ©rie de films qui firent les beaux jours du cinĂ©ma commercial suite Ă  Big Fish 2003, Charlie et la chocolaterie 2005 est une adaptation du livre de Roald Dahl, best-seller de la littĂ©rature enfantine des annĂ©es 1960. À l'occasion d'un concours, cinq enfants sont invitĂ©s Ă  passer une journĂ©e dans la chocolaterie de Willy Wonka, un industriel excentrique, Ă  nouveau interprĂ©tĂ© par Johnny Depp. Mais l'usine merveilleuse s'avĂšre pleine de dangers, et les enfants tombent l'un aprĂšs l'autre dans les piĂšges qui leur sont tendus. L'un des laurĂ©ats, Charlie, un petit garçon issu d'une famille pauvre, rĂ©ussira nĂ©anmoins Ă  tirer tout le monde d'affaire. Les Noces funĂšbres 2005 est un film d'animation onirique et gothique inspirĂ© du folklore russe. Dans un village d'Europe de l'Est du xixe siĂšcle, le jeune Victor, pianiste promis Ă  la fille d'aristocrates dĂ©sargentĂ©s, dĂ©pose, par mĂ©garde, la bague de fiançailles sur la branche d'un arbre de la forĂȘt qui n'est autre que le doigt d'une mystĂ©rieuse et ravissante mariĂ©e morte. Celle-ci s'anime et l'attire dans son royaume tandis que la fiancĂ©e l'attend Ă  la la suite, Tim Burton rĂ©alise Sweeney Todd le diabolique barbier de Flee [...]1 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 3 pagesAfficher les 2 mĂ©dias de l'articleÉcrit par journalisteClassificationArtsCinĂ©maCinĂ©astes metteurs en scĂšne, rĂ©alisateursCinĂ©astes d'AmĂ©rique du NordCinĂ©astes amĂ©ricainsArtsCinĂ©maRĂ©alisateurs de films d'animationAutres rĂ©fĂ©rences BURTON TIM 1958- » est Ă©galement traitĂ© dans ALICE AU PAYS DES MERVEILLES T. BurtonÉcrit par Christian VIVIANI ‱ 941 motsDepuis ses premiers courts-mĂ©trages, Vincent 1982 et Frankenweenie 1984, les personnages de Tim Burton hĂ©sitent presque toujours entre l'enfance et l'Ăąge adulte ; jusqu'Ă  prĂ©sent, seul Sweeney Todd 2007, oĂč le cinĂ©aste nous livre sa part obscure, apparaĂźt fermement campĂ© dans la maturitĂ©. C [
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] À la fin des annĂ©es 1960, Angela Carter commence Ă  publier des rĂ©cits trĂšs originaux, fondĂ©s en partie sur une rĂ©interprĂ©tation ironique de motifs comme la maison gothique, espace domestique carcĂ©ral et aliĂ©nant pour la femme. Dans The Bloody Chamber and Other Stories 1979, elle réécrit des contes de fĂ©es canoniques comme Le Petit Chaperon rouge » ou Barbe-Bleue », symbole du pouvoir patr [
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] Lire la suiteVoir aussiADAPTATION DES ƒUVRESBATMANRecevez les offres exclusives Universalis
TimBurton est un réalisateur de génie, capable de prouesses rarement égalées. Son domaine de prédilection est le style gothique, trÚs présent dans des films comme Edward Aux Mains D'Argent, Frankenweenie, Batman, et ce film, sorti en 1999, Sleepy Hollow.
La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 13 lettres et commence par la lettre S Les solutions ✅ pour TIM BURTON de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "TIM BURTON " 1 0 SuggĂ©rĂ© par les utilisateurs Utilisateur Solution Lettres Anonyme Sleepy Hollow 13 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires Quelleest filmographie de Tim Burton? DĂ©couvrez tous les films et sĂ©ries de la filmographie de Tim Burton. De ses dĂ©buts jusqu'Ă  ses projets Ă  venir. Tim Burton Le troubadour, conteur et crĂ©ateur d’univers Johnny Depp dĂ©finit Tim Burton comme un artiste, un gĂ©nie, un excentrique, un fou, et ami brillant, courageux, drĂŽle jusqu’à l’hystĂ©rie, loyal, non conformiste et franc du collier.» Ce qu’il possĂšde en lui, c’est un don peu commun. Dire de lui que c’est un rĂ©alisateur ne suffit pas. Le titre exceptionnel de gĂ©nie » lui sied mieux, car il n’excelle pas seulement dans le cinĂ©ma mais aussi dans le dessin, dans la photographie, dans le domaine des idĂ©es, de la pensĂ©e, de la perspicacitĂ©. » En effet, Tim Burton est un Personnage, un Auteur, un toon en lui-mĂȘme. Cette maniĂšre d’ĂȘtre Ă  la fois fou et hypersensible, furieux et mĂ©lancolique, macabre et vivant, sombre et enfantin, d’ ĂȘtre prĂ©sent par absence ou absent par prĂ©sence », Tim Burton la porte sur son visage pĂąle, dans sa chevelure en bataille, son Ă©locution hasardeuse, ses gestes mal assurĂ©s, son goĂ»t pour les tenues noires ou blanches, et ses yeux Ă©carquillĂ©s, toujours curieux, cachĂ©s derriĂšre d’énormes lunettes bleues ou jaunes. Son cinĂ©ma transpire sa personnalitĂ© et parle bien mieux de lui que l’homme lui-mĂȘme. Donnant le sentiment pĂ©renne de sortir d’une soirĂ©e de dĂ©bauche, Tim Burton est l’un des rares rĂ©alisateurs de la planĂšte Ă  avoir le statut de rock star, Ă  pouvoir concilier tous les publics, des adolescents Ă  la critique, des movies fans aux artistes les plus conceptuels. Mais qui aurait pu prĂ©dire que le jeune dessinateur de chez Disney allait devenir un rĂ©alisateur majeur, ancrĂ© dans la culture pop amĂ©ricaine pour son univers baroque et gothique ? Premiers pas au cinĂ©ma la pĂ©riode Disney AĂźnĂ© des deux fils de Jean et Bill Burton, Timothy Walter Burton, dit Tim, naĂźt en 1958 Ă  Burbank, dans la banlieue de Los Angeles. C’est dans ce cadre Ă  priori idyllique, parfaite reprĂ©sentation de l’American Way of Life dĂ©crit dans les films de Spielberg, que le jeune homme dĂ©veloppe sa future vision morose de la banlieue amĂ©ricaine. Le jeune Tim se sent mal dans sa peau et passe l’essentiel de son enfance en solitaire, Ă©prouvant des difficultĂ©s autant Ă  la maison qu’à l’école. Quand je tombe sur une photo de moi enfant, je ne vois que mes dents
 Elles Ă©taient Ă©normes, dĂ©mesurĂ©es, elles avaient grandi trop vite et le reste du corps n’a rĂ©cupĂ©rĂ© son retard que des annĂ©es plus tard. Je ressemblais Ă  un cheval, ça a durĂ© pendant quinze ans, et Ă  l’époque ça me rendait effroyablement triste. Mais ces dents honteuses et ma timiditĂ© maladive, m’isolant comme un forcenĂ©, m’ont transformĂ© en ce que je suis.» A l’école, j’étais un cancre. DĂšs qu’on voulait m’inculquer quelque chose, je faisais la sourde oreille. Par pure rĂ©action. Je ne sais pas d’oĂč ça vient. Je me protĂšge certainement. A l’école, je ne retenais rien. Tout ce qui m’en reste, ce sont les noms de certains nuages.» Au soleil de la Californie, le jeune Tim prĂ©fĂšre les salles obscures et la tĂ©lĂ©, oĂč il voit et revoit les films de monstres comme Godzilla d’Inoshiro Honda, Frankenstein de James Whales, King Kong de Merian Caldwell Cooper, The Creature from the Black Lagoon de Jack Arnold, Dracula de Tod Browning, et les films de la Hammer
 Il dĂ©couvre Vincent Price et l’excentricitĂ© du rĂ©alisateur Ed Wood. Il apprĂ©cie les livres pour enfants du Dr Seuss, dont le cĂ©lĂšbre The Cat In The Hat et The Grinch That Stole Christmas, dont il s’est inspirĂ© pour crĂ©er The Nightmare Before Christmas L’Étrange NoĂ«l de monsieur Jack. Des histoires simples en apparence, mais d’une grande complexitĂ© symbolique. Il dĂ©vore Ă©galement les contes pour enfants, son favori restant La Belle et la BĂȘte le conte, surtout pas la version Disney!. Le jeune Tim se distingue trĂšs tĂŽt par son originalitĂ© et son goĂ»t pour les plaisanteries Ă  tendance macabres, ce qui lui vaut parfois des ennuis. Il se rĂ©vĂšle Ă©galement trĂšs douĂ© pour le dessin, qui reprĂ©sente pour lui autant un Ă©chappatoire du monde rĂ©el qu’un langage Ă  part entiĂšre. Une passion qui ne quittera plus. Je ne parle pas beaucoup, ni trĂšs bien. Dessiner a Ă©tĂ© un moyen de m’exprimer sans parler. Transformer ses Ă©motions en crĂ©ation est important pour tout le monde.» Une passion qui se double d’un goĂ»t prononcĂ© pour la rĂ©alisation cinĂ©matographique. DotĂ© d’une camĂ©ra Super 8, il rĂ©alise avec quelques amis de petits court mĂ©trages, mĂȘlant souvent animation en stop-motion et prises de vues rĂ©elles. En 1976, alors ĂągĂ© de 18 ans, Tim est repĂ©rĂ© par des cadres de Disney et obtient une bourse pour intĂ©grer CalArts California Institute of Arts, une Ă©cole fondĂ©e par le studio pour constituer un “rĂ©servoir” de talents. Il passe Ă  Calarts trois annĂ©es difficiles, incapable d’intĂ©grer les “codes” formatĂ©s, de supporter l’enseignement “militaire”, refusant de faire des concessions sur ses opinions artistiques et comprenant mal qu’on exige de lui d’ĂȘtre Ă  la fois un artiste et un zombie Ɠuvrant sans personnalitĂ©. Il faut ĂȘtre quelqu’un d’unique pour pouvoir faire coexister ces deux Ă©tats dans un mĂȘme cerveau.» EmbauchĂ© par Disney, Burton ne parvient pas Ă  dessiner ce que le studio dĂ©sire. Son travail en tant qu’animateur sur Rox et Rouky se rĂ©vĂ©lera laborieux. Je n’arrivais mĂȘme pas Ă  imiter le style Disney. Les miens [renards] ressemblaient Ă  une route dĂ©foncĂ©e.
 J’avais l’impression de subir le supplice de la goutte d’eau. 
 Je n’avais pas la force d’endurer cela, c’était au-dessus de mes forces.» Le manichĂ©isme de Disney n’existe pas chez Tim Burton, qui prĂ©fĂšre mettre en scĂšne des personnages Ă  la psychologie plus complexe, qui ne sont ni tout Ă  fait bons, ni tout Ă  fait mĂ©chants. AprĂšs cette pĂ©riode difficile et un essai toujours infructueux en tant qu’artiste-concepteur sur Taram et le Chaudron Magique, il reçoit 60 000 $ pour rĂ©aliser en 1982, Ă  partir du scĂ©nario qu’il a rĂ©digĂ©, son premier court-mĂ©trage 5 min 52 secondes, un petit bijou d’animation largement autobiographique et Ă  la tonalitĂ© expressionniste, Vincent. Le film en stop-motion met en scĂšne un enfant, Vincent Malloy, dont le rĂȘve est d’ĂȘtre Vincent Price, acteur Ă  la voix tĂ©nĂ©breuse coutumier des films d’épouvante, et surtout idole de Tim Burton. Une voix off, celle de l’acteur lui-mĂȘme, rĂ©cite sur les images le poĂšme Ă©crit par Tim sur un ton proche des textes d’Edgar Allan Poe, et clĂŽture le court-mĂ©trage sur une citation du poĂšme Le corbeau. Disney est effrayĂ© par la noirceur de ce court-mĂ©trage et le met au placard. Il ne sortira qu’en supplĂ©ment dans le DVD Ă©dition spĂ©ciale de L’Étrange NoĂ«l de monsieur Jack en 1993. MalgrĂ© tout, Burton est choisi pour mettre en scĂšne un court mĂ©trage un peu plus long, 29 minutes, son premier film avec des acteurs et des dĂ©cors rĂ©els, Frankenweenie, un hommage aux films d’horreur des annĂ©es 1930. Ce moyen-mĂ©trage est une variation du film Frankenstein oĂč un enfant joue les apprentis sorciers en faisant ressusciter son chien Sparky, aprĂšs que celui-ci se soit fait renverser par une voiture. Il dirige Shelley Duvall Shining et la toute jeune Sofia Coppola dans un rĂŽle secondaire. On y retrouve une bonne part de fantastique, un soupçon d’horreur et une grosse dose de comique. Tim Burton claque finalement la porte des studios Disney en 1984. S’il garde un souvenir amer de la maison aux grandes oreilles, cette pĂ©riode reste pour lui une Ă©poque d’ébullition crĂ©ative. Son style se dĂ©finit, et de nombreux projets naissent dans son esprit. La naissance de l’auteur Il ne lui faudra pas longtemps pour se voir offrir sa chance. GrĂące Ă  Paul Reubens, tout d’abord. L’idole des enfants amĂ©ricains vient trouver Burton pour rĂ©aliser une adaptation de son Pee Wee Herman Show » sur HBO. C’est la premiĂšre fois que le jeune rĂ©alisateur a affaire Ă  un gros studio hollywoodien, la Warner Bros. Bien que le film soit tournĂ© en moins d’un mois avec un faible budget,le jeune rĂ©alisateur parvient Ă  insuffler sa touche personnelle Ă  ce road trip burlesque et colorĂ© Ă  travers les Etat-Unis. Pour la musique du film, il fait appel au chanteur du groupe Oingo Boingo, Danny Elfman, une rencontre qui s’avĂ©rera dĂ©cisive. Le succĂšs du film lui permettra de mettre en scĂšne Beetlejuice en 1988, l’occasion pour Burton de s’affranchir un peu de la surveillance permanente des studios et de se distinguer par la force graphique qui se dĂ©gage, dĂ©finissant une vĂ©ritable identitĂ© visuelle. On me demande souvent mais quand vas-tu enfin tourner un film avec des personnes rĂ©elles? Comme je ne sais pas trĂšs bien ce que signifient des mots comme normal » ou rĂ©el », je rĂ©ponds qu’est-ce que la rĂ©alitĂ©? » ou qu’est-ce que la normalitĂ©?» La Warner qui a acquis, en 1979, les droits d’adaptation du comics de Bob Kane, Batman 1939, propose alors Ă  Tim Burton de porter le projet sur grand Ă©cran. Depuis toujours, le jeune homme est sĂ©duit par la face cachĂ©e, la double personnalitĂ© de l’homme chauve-souris. Pour lui, Batman n’est pourtant pas un super-hĂ©ros au sens propre du terme possĂ©dant des super-pouvoirs, mais un homme ordinaire qui endosse un costume de justicier. Il n’hĂ©site donc pas Ă  rĂ©inventer le genre, en proposant un personnage sombre et tourmentĂ©, beaucoup plus proche du comics original et surtout des travaux de Frank Miller et Alan Moore des annĂ©es 80. La Warner est inondĂ©e de plus de cinquante mille lettres de protestations de fans mĂ©contents. Ce qui n’empĂȘchera pas Burton de rĂ©aliser la suite, Batman Le DĂ©fi, en 1992. Encore plus noir, macabre et torturĂ© que le premier, ce nouvel opus prend des allures de conte gothique et de carnaval inquiĂ©tant. La place prĂ©pondĂ©rante accordĂ©e aux mĂ©chants dans ces deux films lui vaut la colĂšre des fans, ce qui n’empĂȘchent pas les films de cartonner au box-office. On m’a souvent dit que je m’étais dĂ©sintĂ©ressĂ© de Batman pour mettre en avant le Joker; pareil dans Batman, le dĂ©fi, au sujet du Pingouin et de Catwoman. C’est faux. Tous les personnages m’intĂ©ressent, leur dualitĂ© m’intĂ©resse. Batman est un homme de l’ombre, et il dĂ©sire y rester. Je me dois de respecter cette convention. »Voir aussi Entre ces deux super-productions, Burton rĂ©alise un manifeste d’amour Ă  un cinĂ©ma dĂ©calĂ©, proche de Fellini ou de Tati Edward aux mains d’argent. L’occasion pour lui de souffler un peu, mais aussi de montrer sa vision trĂšs personnelle de sa jeunesse et des traumatismes qu’elle a pu engendrer.. Le parcours d’Edward ressemble en effet Ă  celui du jeune Burton dans la banlieue de Burbank oĂč il a grandi Edward a beaucoup Ă  voir avec mes souvenirs d’enfance Ă  Burbank, l’une des banlieues de Los Angeles oĂč la population est blanche et trĂšs classe moyenne. Pendant toute mon enfance, je me suis senti bizarre. Il y avait quelque chose d’étrange qui planait dans cette ville. Les gens y Ă©taient artificiellement amicaux.» De l’artiste branchĂ© au roi du box-office VidĂ© par le tournage de Batman, Le DĂ©fi, Burton traverse au dĂ©but des annĂ©es 90 une phase de dĂ©pression, et songe mĂȘme Ă  arrĂȘter le cinĂ©ma. Il y a [dans l’industrie du cinĂ©ma] tellement de forces qui peuvent te dĂ©molir – les critiques, le box-office et le film lui-mĂȘme – que ça t’oblige Ă  garder une certaine humilitĂ©, Ă  garder les pieds sur terre.» La cruautĂ© fait partie du cinĂ©ma, elle en est mĂȘme fondatrice.» MalgrĂ© tout, il enchaĂźne coup sur coup trois nouveaux films, au rythme de un tous les deux ans. C’est d’abord L’Etrange NoĂ«l de Mr Jack, inspirĂ© d’un poĂšme qu’il a lui-mĂȘme Ă©crit, et dont Disney dĂ©tient les droits. Les producteurs en confieront la rĂ©alisation Ă  Henry Selick, mais ce petit bijour d’animation en stop motion reste son projet, avec son histoire, ses personnages et son univers visuel. En 1994, Burton met en scĂšne Ed Wood, rĂ©cit de la vie farfelue d’Edward Davis Wood Junior, rĂ©alisateur affublĂ© de façon posthume du titre de plus mauvais rĂ©alisateur de l’histoire ». Le film est un biopic autant qu’un hommage. Burton devait dans un premier temps seulement le produire mais, sĂ©duit, il dĂ©cide rapidement d’en assumer la rĂ©alisation. Il est trĂšs probable que l’intĂ©rĂȘt du rĂ©alisateur pour ce film et sa mise en avant de la relation Wood/Lugosi ait un rapport avec son histoire personnelle avec Vincent Price, mort peu auparavant. Le film offre un aperçu de la polyvalence de Tim Burton que l’on croit souvent -Ă  tort- incapable de faire autre chose que des films gothiques ». C’est un succĂšs critique mais un Ă©chec commercial, seul film de Tim Burton Ă  avoir fait un chiffre d’affaire infĂ©rieur Ă  son budget de dĂ©part. En 1996, il signe Mars Attacks !, inspirĂ© d’un jeu de cartes Ă  collectionner lancĂ© par une marque de chewimg-gum. Le rĂ©alisateur se pose Ă  l’époque beaucoup de questions sur l’évolution politique du monde et en particulier de l’AmĂ©rique, et aime la dimension critique que le film peut apporter Ă  cet Ă©gard. MalgrĂ© une plĂ©iade de stars le film, qui sort en 1996, est trĂšs mal accueilli par une AmĂ©rique souvent trop patriotique et pudique. Il n’emballe ni la critique, ni le public qui lui prĂ©fĂšre Independence Day, film traitant du mĂȘme sujet mais sur un ton plus dramatique, et Ă  grands coups d’effets spĂ©ciaux. MalgrĂ© tout, le film est un succĂšs en Europe, oĂč la critique dĂ©calĂ©e du rĂ©alisateur Ă  l’égard de son propre pays amuse beaucoup. C’est donc avec un statut paradoxal que Tim Burton revient Ă  ses premiers amours avec le conte gothique en mettant en scĂšne une nouvelle de Washington Irving, Sleepy Hollow. FraĂźchement dĂ©boutĂ© de Superman Lives, celui-ci accueille le projet comme une bouffĂ©e d’air frais, motivĂ© par le fait qu’il n’avait encore jamais rĂ©alisĂ© de films d’épouvante, le genre qu’il affectionne pourtant le plus. Burton renoue dĂšs lors avec le succĂšs critique et commercial, malgrĂ© la classification R interdit aux moins de 17 ans non accompagnĂ©s d’un adulte aux États-Unis. Il dĂ©clare Ă  ce propos en tournant Sleepy Hollow, j’ai pensĂ© Ă  mes rĂ©actions de spectateur enfant je dĂ©testais que l’on me mĂ©nage, je voulais ĂȘtre confrontĂ© aux images, si dures soient-elles. Je me souviens de mes cris lorsque j’ai vu Le Masque du dĂ©mon de Mario Bava. Crier Ă©tait pourtant une des maniĂšres les plus rassurantes d’avoir peur puisque le film Ă©tait une fantaisie». Ce succĂšs lui permet de s’attaquer Ă  un autre gros projet de la Fox un remake de La PlanĂštes des Singes, le film culte de 1968. En projet depuis plus de dix ans, cette nouvelle adaptation du roman de Pierre Boulle obtient de bons rĂ©sultats, atteignant les cent soixante-treize millions de dollars de bĂ©nĂ©fices sur le sol amĂ©ricain. C’est au tour de la Columbia de faire les yeux doux Ă  Burton, en lui proposant l’histoire de Big Fish, celle d’un homme qui va devenir pĂšre mais qui va Ă©galement perdre le sien dans un scĂ©nario faisant l’éloge de l’imaginaire face Ă  la platitude du monde rĂ©e. Tim Burton ne peut que se retrouver dans cette histoire dont les Ă©vĂ©nements sont trĂšs synchrones avec sa vie. Le style du cinĂ©aste change d’orientation, mais sa griffe demeure visible dans l’univers fantastique qu’il dĂ©roule. La thĂ©matique de la paternitĂ© se retrouve aussi dans son film suivant, Charlie et la Chocolaterie. Adaptation d’un livre pour enfants de Roald Dahl, le sujet central de l’Ɠuvre est avant tout l’éducation. Burton nouveau pĂšre ne peut donc y ĂȘtre que sensible. En mettant en scĂšne les enfants terribles gĂątĂ©s par une Ă©ducation moderne, Burton traduit ses inquiĂ©tudes
 Et confirme une vision assez traditionnelle de la cellule familiale comme base solide de l’épanouissement. Quatre mois plus tard, retour Ă  l’animation. En 2005, Tim Burton revient Ă  ses premiers amours avec Les Noces FunĂšbres, intĂ©gralement tournĂ© en stop-motion. Les scĂšnes ainsi que les personnages ont Ă©tĂ© dessinĂ©s par le cinĂ©aste lui-mĂȘme. Tourbillon perpĂ©tuel d’émotions, ce dessin animĂ© Ă  l’esthĂ©tique gothique la plus pure est animĂ© par une magie rare pour un film d’animation. Ce thĂšme du monde des vivants paraissant plus mort que celui des morts, je l’ai en moi depuis longtemps.» Un thĂšme qu’il explore de nouveau dans une moindre mesure avec Sweeney Todd, sa premiĂšre comĂ©die musicale en prise de vue rĂ©elle. On est pourtant loin de la magie et de l’univers enchantĂ© de L’Étrange NoĂ«l de Monsieur Jack, dans ce conte morbide et sanglant aux tons presque noirs et blancs. Les rĂ©sultats au box-office confirment le plus grand aura de Burton outre-Atlantique, oĂč le film rapporte le double de la somme engrangĂ©e aux États-Unis. La sensation arrive en 2010, lorsqu’il se voit confier l’adaptation en prises de vues rĂ©elles d’Alice au Pays des Merveilles par Disney. S’il ne s’est jamais senti particuliĂšrement touchĂ© par le rĂ©cit imaginĂ© par Lewis Caroll, Burton accepte le challenge, contre la possibilitĂ© de refaire son premier court-mĂ©trage sous forme de long. Bien lui en a pris, au final, puisque le film sera son plus gros succĂšs, et l’un des records de l’annĂ©e, franchissant allĂšgrement la barre du milliard de dollars de recettes. Burton reviendra ensuite Ă  des scores plus modestes avec Dark Shadows en 2012, l’adaptation une nouvelle fois du soap opĂ©ra Ă©ponyme diffusĂ© dans les annĂ©es 1960. Ce poĂšte aux multiples facettes, cet amoureux des images, valait bien que l’on se penche plus en dĂ©tails sur sa filmographie. CinĂ©sĂ©ries-Mag vous propose donc un retour sur ses films, Ă  l’occasion de la sortie de Big Eyes, son nouveau projet. Sans oublier de saluer au passage l’artiste visionnaire et le dessinateur de gĂ©nie, dont voici quelques croquis Filmographie sĂ©lective Tim Burton 1985 Pee-Wee Big Adventure 1988 Beetlejuice 1989 Batman 1990 Edward aux mains d’argent 1992 Batman Le DĂ©fi Batman Returns 1994 Ed Wood 1996 Mars Attacks! 1999 Sleepy Hollow 2001 La PlanĂšte des singes 2003 Big Fish 2005 Charlie et la Chocolaterie 2005 Les Noces funĂšbres 2008 Sweeney Todd 2010 Alice au pays des merveilles 2012 Dark Shadows 2012 Frankenweenie 2014 Big Eyes Dans les films de Tim Burton, la musique est un personnage Ă  part entiĂšre. Nous achĂšverons cette rĂ©trospective par une mise en lumiĂšre de sa formidable collaboration avec son compositeur fĂ©tiche Danny Elfman. 2Veoe.
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