PersonocratiadĂ©signe toute personne (toi et moi) qui se souvient de qui elle est, Diesse★, et qui se comporte comme telle au quotidien. Personocratia consiste en une conscience Ă  deux composantes indispensables et interdĂ©pendantes l’une de l’autre : la vision et l’action. Elle voit les choses diffĂ©remment et elle agit en concordance.
Ne suis-je pas d'abord conscience d'ĂȘtre avant d'ĂȘtre l'ĂȘtre dont j'ai conscience ? Il y a donc deux questions qui sont Ă  distinguer - la question de fait comment puis-je lucidement prendre conscience de mon ĂȘtre ? - la question de droit en tant qu'ĂȘtre conscient, mon ĂȘtre est-il ce dont j'ai conscience ? La conscience vise un objet, mais si j'ai conscience que le ciel est bleu, l'est-il vraiment ? Cependant, quand ma conscience se porte sur moi-mĂȘme, l'identitĂ© de la visĂ©e et de ce qui est visĂ© semble apporter une certitude si j'ai conscience d'ĂȘtre triste, je le suis car cette tristesse coĂŻncide avec la conscience que j'en ai. Je serais donc toujours ce que j'ai conscience d'ĂȘtre. Cependant, mon expĂ©rience m'apprend que je peux me tromper sur moi-mĂȘme. Quel est donc cet ĂȘtre dont je prends conscience et qui n'est pas rĂ©ductible Ă  ma conscience ? Je reste une conscience avant d'ĂȘtre un objet, mais cette conscience n'est pas une immĂ©diatetĂ© ou une saisie directe d'elle-mĂȘme. Quand je m'interroge sur moi-mĂȘme, quelque chose de moi peut-il Ă©chapper Ă  ma conscience ?[Le moi n'existe Ă  mes yeux que parce que j'en ai conscience. Je suis donc ce que j'ai conscience d'ĂȘtre. Il est impossible de penser sans avoir conscience de penser. Ce qui est inconscient ne renvoie plus Ă  la pensĂ©e mais au corps. Avoir conscience de ce que je suis, c'est avoir conscience que j'agis.] [La conscience que j'ai de moi est limitĂ©e, fragmentaire. Je n'ai pas conscience totalement de ce que je suis.] [La conscience de soi comme tĂąche et conquĂȘte pour le sujet.] La conscience de soi est-elle le tĂ©moignage de ce que nous sommes, de sorte que la conscience serait le tout de soi-mĂȘme, nous apportant une connaissance intime et vraie de notre ĂȘtre, ou la conscience que nous avons de nous-mĂȘmes n’est-elle qu’une partie de ce que nous sommes, de sorte qu’il y aurait en nous une part d’inconnu, qui nous serait cachĂ©e et qui prendrait la forme d’un inconscient ? La conscience semble ĂȘtre limitĂ©e Ă  une certaine partie de nous-mĂȘmes, de sorte qu’elle ne nous livre pas une connaissance pleine et entiĂšre de notre ĂȘtre. Il faut donc dĂ©passer la conscience pour acquĂ©rir une vĂ©ritable connaissance de suis ce que je pense et je pense ce que je suis. En tant qu'homme, je suis un ĂȘtre pensant. Toute conscience Ă©tant intentionnalitĂ© Husserl, rien de ce que je suis ne m'Ă©chappe. Mais, ce que je suis est une chose. La conscience que j'ai de moi-mĂȘme en est une autre. La preuve en est qu'autrui est capable de me rĂ©vĂȘler des traits inconnus de ma personnalitĂ©. De plus, nombre de mĂ©canismes inconscients viennent troubler la connaissance que j'ai de moi-mĂȘme. Tout dĂ©pend alors du niveau auquel je prends conscience. Simple rapport immĂ©diat Ă  ce que je sens ou pense aumoment mĂȘme, la conscience ressemble Ă  un contact intĂ©rieur. Si je suis triste, je le sais, mais ce n'est pas encoreune connaissance je ne sais pas ce qu'est la tristesse. Je sais que je suis sans savoir ce que je suis. Laconscience que j'ai de moi se confond avec le sentiment de ma propre existence, plutĂŽt qu'avec une connaissancede mon ĂȘtre. Cette derniĂšre suppose un approfondissement, une Ă©chelle de comparaison, qui paraissent impossiblesici il faudrait que je confronte diffĂ©rents points de vue sur moi-mĂȘme alors que je suis le seul Ă  pouvoir les occuper! Changer de point de vue sur soi serait se changer, n'ĂȘtre plus le mĂȘme. Il semble bien que la conscience rĂ©flĂ©chiede soi se confonde avec le travail sur soi, et se connaĂźtre soi-mĂȘme, c'est ne plus ĂȘtre le mĂȘme. PrĂ©cisĂ©ment, laconscience que j'ai de moi-mĂȘme paraĂźt toujours en devenir. Soit l'exemple de Sartre j'ai conscience d'ĂȘtre laid ;cette conscience se dĂ©veloppe en diverses attitudes que je prends, et ce ne sera plus de la mĂȘme laideur qu'ils'agira. Cet ĂȘtre dont j'ai conscience est l'histoire mĂȘme de la conscience que j'ai de moi. On peut se demander si je peux passer de j'ai conscience d'ĂȘtre laid » Ă  je suis laid » ? Je ne suis pas laidcomme s'il s'agissait d'attribuer une qualitĂ© distinctive Ă  une chose. Cette laideur est insĂ©parable de la conscienceque j'en prends, et cependant cette conscience n'est pas enfermĂ©e en elle-mĂȘme, elle vise Ă  se dĂ©passer versautre chose l'ĂȘtre que je suis est l'ĂȘtre vers lequel ma conscience se tend comme vers l'unitĂ© ou l'horizon de toutesses dĂ©marches. Seule la mort me transforme en ĂȘtre dĂ©finitif, mais alors il n'y a plus de conscience qui le saisit sousson regard intĂ©rieur. Analyse Quels sont les rapports avec la vĂ©ritĂ© ou avec une authenticitĂ© dans les rapports avec la conscience de soi ? MonidĂ©e de ce que je suis est-elle une vĂ©ritĂ© par la mĂ©diation de la conscience ? La conscience peut-elle ĂȘtre garantede cette vĂ©ritĂ© de ce que je suis ? Par l'hypothĂšse de l'inconscient, j'ai conscience que je ne suis pas seulement ceque je suis conscient d'ĂȘtre. En d'autres termes, je sais que je suis au-delĂ  du contenu de ma conscience, maissans pouvoir ĂȘtre conscient de ce que je suis prĂ©cisĂ©ment. L'inconscient, ce manque de la conscience, nedĂ©montre-t-il pas qu'il ne peut y avoir aucune certitude sur ce que je suis dans ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ? Quese passe-t-il quand je n'ai pas conscience d'ĂȘtre ? C'est le cas le plus frĂ©quent, mĂȘme si nous avons tendance Ă l'oublier quand nous rĂ©flĂ©chissons sur la conscience, car prĂ©cisĂ©ment Ă  ce moment nous avons conscience de nous-mĂȘmes. Mais que suis-je quand je n'ai pas conscience de moi-mĂȘme, quand toute ma conscience est liĂ©e Ă  un objetextĂ©rieur ? Ne suis-je rien ? Ce problĂšme mĂšne Ă  un autre il nous rĂ©vĂšle la discontinuitĂ© de la conscience. Maconscience, y compris ma conscience rĂ©flexive, ne forme pas une chose fixe, pas mĂȘme un dĂ©veloppement continuet sans rupture. DĂšs lors, en quel sens prendre le prĂ©sent dans " je suis ce que j'ai conscience d'ĂȘtre " ? S'agit- il deprĂ©sent immuable ? De prĂ©sent immĂ©diat ? Mais en ce dernier cas c'est-Ă -dire si " je suis " ne vaut qu'au momentoĂč on le prononce, que signifie encore le " je " ? Celui-ci n'est- il pas, prĂ©cisĂ©ment, ce qui est censĂ© unifier lesdiffĂ©rents Ă©tats de la personne rĂ©partis dans le temps ? On sait ce que la rĂ©flexion sur soi-mĂȘme peut comporter de complaisance. Freud prĂ©sente le narcissisme*, ou amourde soi-mĂȘme, comme une pulsion premiĂšre de l'ĂȘtre humain qui prend appui sur les images idĂ©ales qu'il se donne desa personne. À l'inverse, un excĂšs de regard critique peut cacher une tentative de justifier un sentiment originel deculpabilitĂ©. Comment savoir si la conscience que j'ai de moi-mĂȘme est pleine et entiĂšre, ou si elle n'est que l'effet demĂ©canismes plus profonds, forces ou pulsions ? Le sujet incite donc Ă  distinguer ce qui, en moi, peut ĂȘtre placĂ© sousle regard de ma conscience, de ce qui dĂ©joue cette connaissance apparente que j'ai de moi-mĂȘme. Les thĂšmes del'inconscient ou de la mauvaise foi apparaissent ici. Cependant, cette premiĂšre analyse conduirait Ă  se demander s'ily a quelque chose en moi qui Ă©chappe Ă  ma conscience. Il faudrait approfondir l'analyse pour poser la question dustatut mĂȘme de la conscience en tant que je suis conscient de moi-mĂȘme, qu'est-ce donc que je suis pourreprendre la formulation de Descartes ? Si mon ĂȘtre, c'est ce dont j'ai conscience, ne va-t-il pas ĂȘtre assimilĂ© Ă une chose ou un objet de conscience ? Ne suis-je pas d'abord conscience d'ĂȘtre avant d'ĂȘtre l'ĂȘtre dont j'aiconscience ?Il y a donc deux questions qui sont Ă  distinguer- la question de fait comment puis-je lucidement prendre conscience de mon ĂȘtre ?- la question de droit en tant qu'ĂȘtre conscient, mon ĂȘtre est-il ce dont j'ai conscience ? RĂ©daction plan dĂ©taillĂ© La conscience vise un objet, mais si j'ai conscience que le ciel est bleu, l'est-il vraiment ? Cependant, quand maconscience se porte sur moi-mĂȘme, l'identitĂ© de la visĂ©e et de ce qui est visĂ© semble apporter une certitude si j'ai. » Hugovoit toujours ce qui pourrait ĂȘtre corrigĂ© et il ne peut se satisfaire de ce qu’il a dĂ©jĂ  produit. Et c’est la mĂȘme chose pour lui-mĂȘme. Il se juge sur des traits de caractĂšre qu’il n’aime pas chez lui. Et mĂȘme si son acharnement Ă  vouloir ĂȘtre « parfait » lui a permis de changer certains traits de caractĂšre, Hugo continue de regarder ce qui est Ă  « corriger Descartes considĂ©rait la conscience comme une chose certaine et indubitable » MĂ©ditations mĂ©taphysiques, en lui confĂ©rant un rĂŽle primordial dans la dĂ©finition du je ». Mais on peut s’interroger sur la place rĂ©elle de la conscience. Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, il faudrait tout d’abord expliquer la diffĂ©rence entre le verbe ĂȘtre » et le verbe avoir ». Il est clair que avoir » interroge sur une propriĂ©tĂ©, une caractĂ©ristique. Il est donc le lien entre le sujet et l’objet. Par contre, le verbe ĂȘtre » interroge directement sur le sujet, sur son essence, sa dĂ©finition. Mais pour dĂ©finir ce sujet, il est possible de donner la liste parfois infinie de ses caractĂ©ristiques. Ainsi, la diffĂ©rence entre ĂȘtre » et avoir » est parfois infime, notamment pour une chose aux caractĂ©ristiques si nombreuses que je ». D’autre part, que veut dire le mot conscience » du problĂšme ? Conscience » ne signifie pas conscience de soi » ni bonne ou mauvaise conscience », mais doit ĂȘtre compris dans son sens le plus vaste possible, c’est Ă  dire ensemble des pensĂ©es ». Ainsi, pour Ă©viter toute ambiguĂŻtĂ© linguistique, on peut reformuler la question Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ? » par Est-ce que la conscience est une de mes propriĂ©tĂ©s ou est-elle l’ensemble de mes propriĂ©tĂ©s, c’est Ă  dire ce que je suis ? auquel cas l’essence de ma conscience serait l’essence du je » » Descartes, en utilisant son cogito », affirme que je suis une chose qui pense, c’est Ă  dire que je suis une conscience. C’est ce que nous verrons dans une premiĂšre partie, en prĂ©cisant les limites Ă©videntes de cette thĂ©orie. Puis nous analyserons le point de vue de philosophes plus contemporains, tels Kant ou Freud, qui apporteront des nuances, voire des corrections rĂ©volutionnaires, Ă  la thĂšse de Descartes. Dans une troisiĂšme partie, nous verrons quel point de vue on pourrait adopter aujourd’hui, un siĂšcle aprĂšs la dĂ©couverte de l’inconscient. I. Je suis une conscience Dans Le Discours de la mĂ©thode, Descartes s’interroge sur le fait que nos sens peuvent nous induire en erreur. En effet, nous sommes parfois victimes d’illusions d’optique, de problĂšmes de vision qui nous donnent une idĂ©e fausse du monde qui nous entoure. Si certaines choses que nous voyons n’existent pas, qu’est ce qui est rĂ©ellement vrai, absolument certain ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, Descartes va utilise AccĂ©dez Ă  la suite de ce contenu AccĂšdez aux contenus premium de 20aubac gratuitement en proposant votre propre corrigĂ©, ou en obtenant un accĂšs payant.
Suisje ce que j’ai conscience d’ĂȘtre ?- La conception traditionnelle du moi dans la philosophie moderne.- La critique de la conception traditionnelle.- La c
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ILe choix comme fondement de la libertĂ©. - Le choix est la capacitĂ© d’échapper au poids des dĂ©terminismes et des lois de causalitĂ©. C’est cette libertĂ© que Descartes qualifie de libertĂ© d’indiffĂ©rence et qu’il considĂšre Ă  juste titre comme le fondement de la libertĂ©.
Qui suis-je ? Cette interrogation d’ailleurs n’est pas spĂ©cifique Ă  la philosophie. Tout ĂȘtre humain s’interroge un moment donnĂ© sur la nature de ce qu’il est. Se connaĂźtre permet en effet de mieux s’adapter aux situations qui se prĂ©sentent, voire d’éviter certaines d’entre elles. La connaissance de soi sĂ©curise. Elle dĂ©limite nos pas sur un chemin non balisĂ©, fait d’incertitudes. Tout d’abord, la conscience humaine est la connaissance intuitive que l’esprit possĂšde de ses Ă©tats et de ses opĂ©rations. La conscience est le fondement et la condition de toute pensĂ©e. La pensĂ©e a pour objet soit le monde extĂ©rieur, c’est-Ă -dire la rĂ©alitĂ© comprenant le monde, autrui, etc. ; soit le sujet lui-mĂȘme. Ainsi que la conscience de soi dĂ©signe ce avec quoi je sais que j’existe, c’est l’existence qui s’apparaĂźt Ă  elle-mĂȘme. En ce sens, cela prĂ©suppose que je suis ce que j’ai conscience d’ĂȘtre. En effet, l’ĂȘtre dĂ©signe l’essence, la continuitĂ©, ce que la chose est, on peut donc imaginer que mon ĂȘtre coĂŻncide avec la conscience que j’en ai. Or la conscience peut se caractĂ©riser aussi comme une visĂ©e qui s’apparaĂźt Ă  soi-mĂȘme en faisant mouvement vers une chose qu’elle fait apparaĂźtre, en effet le je suis » se rapporte Ă  j’existe dans un ici et maintenant dont je m’échappe par le mouvement mĂȘme de la conscience qui est toujours un dĂ©ploiement d’horizon, intentionnalitĂ©. De cette maniĂšre un paradoxe semble se poser si nous sommes existence » dirigĂ©e par une conscience axĂ©e vers le devenir d’un autre ĂȘtre, synonyme de discontinuitĂ© ; comment peut-on l’accorder avec la connaissance de l’ĂȘtre oĂč le savoir, dĂ©termination d’une intuition sensible ? Comment mettre en lien la libertĂ© d’une existence avec la continuitĂ© d’une essence ? L’homme ne serait-il pas en train de devenir cet autre ? On serait amenĂ© Ă  penser aisĂ©ment que la conscience est une "science" de soi -mĂȘme et que ses informations correspondent Ă  ce que je suis rĂ©ellement, que mon ĂȘtre par consĂ©quent coĂŻncide avec la conscience que j’en ai. Cependant, on ne saurait oublier que parfois nous nous mentons Ă  nous-mĂȘme ou bien que nous avons du mal Ă  nous connaĂźtre, et ce malgrĂ© tous nos efforts. Ainsi, notre conscience de soi semble parfois incomplĂšte ou infidĂšle. Le sujet par consĂ©quent est problĂ©matique dans la mesure oĂč peut-on se fier entiĂšrement Ă  la conscience lorsqu’il concerne la connaissance de soi ou bien cette derniĂšre admet-elle des limites ? AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© les certitudes de la conscience de soi, nous nous axerons sur celles qui viennent rĂ©futer la fiabilitĂ© de la conscience et enfin nous dĂ©passerons ces limites. I. Une premiĂšre certitude la conscience de soi La certitude d’exister m’est donnĂ©e par ma conscience. Certes, je peux me tromper dans la connaissance que je crois avoir de moi celui qui croyait ĂȘtre courageux peut s'avĂ©rer n'ĂȘtre qu'un ĂȘtre pusillanime , etc. ; mais la pure conscience d'ĂȘtre, elle, est nĂ©cessairement vraie. Ainsi, Descartes au terme de la dĂ©marche du doute mĂ©thodique, dĂ©couvre le caractĂšre absolument certain de l'existence du sujet pensant je pense, donc je suis ». Quand bien mĂȘme tout ce en quoi je crois n'aurait pas plus de vĂ©ritĂ© que le contenu de mes songes, une certitude demeure, celle que j'existe, et aucun doute, aussi exagĂ©rĂ© soit-il, ne peut la remettre en cause. Descartes fait ainsi du phĂ©nomĂšne de la conscience de soi le fondement inĂ©branlable de la vĂ©ritĂ©, sur lequel toute connaissance doit prendre modĂšle pour s'Ă©difier. La conscience est transparente Ă  elle-mĂȘme, il n’y a pas de pensĂ©es qui Ă©chappent Ă  notre conscience, si elles nous Ă©chappent c’est qu’elles nous sont Ă©trangĂšres et ne viennent pas de nous. Ainsi, en se considĂ©rant comme substance pensante », je suis ce que j’ai conscience d’ĂȘtre. Je suis un ĂȘtre pensant et j’ai conscience de ma pensĂ©e. Si on envisage l’existence d’un cogito qui reprĂ©sente une Ă©quation irrĂ©versible entre la conscience et l’existence, on peut dire qu’avoir conscience c’est ĂȘtre. En effet le cogito est une vĂ©ritĂ© et seule certitude se fondant sur elle-mĂȘme la conscience Ă©nonce la vĂ©ritĂ© de sa propre existence sans avoir besoin d’aucun intermĂ©diaire extĂ©rieur Ă  elle-mĂȘme. Le sujet se qualifie d’ĂȘtre pensant dans la mesure oĂč il dĂ©couvre son existence grĂące Ă  sa pensĂ©e et ce dernier par consĂ©quent est ce qu’il a conscience d’ĂȘtre. DeuxiĂšmement, je suis tel que ma conscience me construit, elle constitue un fondement, principe justificatif d’un raisonnement. En effet, c’est la progression d’une prise de conscience qui permet le passage d’un individu Ă  un sujet, porteur de libertĂ© et d’identitĂ©, qui affirme un Je ». Ainsi, la conscience est le noyau dur de la certitude de soi et quand on dit Je » ; on atteste pouvoir ĂȘtre l’auteur d’un rĂ©cit qui narre notre devenir dans le temps, on se structure. Par exemple, un adolescent qui est un adulte en puissance, par sa conscience, est capable de se projeter et vise une fin par la mĂ©diation de moyens. De cette maniĂšre, puisque la conscience a le rĂŽle d’architecte, nous sommes Ă  la base rien, qu’un nĂ©ant d’ĂȘtre et en suivant la thĂ©orie de Sartre ; je ne suis que ce que je veux ĂȘtre. Par consĂ©quent, j’ai conscience de qui je suis. Nous sommes libres de ce que nous voulons ĂȘtre, notre ĂȘtre est un projet soumis Ă  notre volontĂ© ; je suis moi et pas un autre, c’est la certitude que me donne ma conscience de soi. II. Une conscience de soi qui reste nĂ©anmoins faillible En faisant de la conscience une chose », distincte du corps et repliĂ©e sur elle-mĂȘme, Descartes ne manque-t-il pas la nature mĂȘme de la conscience, comme ouverture sur le monde et sur soi ? PremiĂšrement, je ne suis pas exactement tel que je m’apparais Ă  moi-mĂȘme Ă  travers ma conscience. Nous pouvons ĂȘtre victimes d’illusions qu’on trouve sous deux structures soit je suis un ĂȘtre dĂ©terminĂ© par mes conditions de vie matĂ©rielles et la conscience est influencĂ©e par l’idĂ©ologie d’une classe, qui est reconnue par la thĂ©orie marxiste. Mais aussi un ĂȘtre peut ĂȘtre amenĂ© Ă  se voiler la rĂ©alitĂ© de son existence, pour brouiller l’absurditĂ© de cette derniĂšre. L’illusion ici est dans le but de donner de la consistance Ă  son ĂȘtre. Selon Nietzche, l’homme nie la pauvretĂ© de son existence en se crĂ©ant une personnalitĂ© diffĂ©rente de la sienne. Nous pouvons citer, dans cette idĂ©e de la production d’illusions par la conscience, Spinoza explique qu'une pierre consciente roulant le long d'une pente pourrait croire que c'est elle qui dĂ©cide d'avancer alors qu'en rĂ©alitĂ© elle est soumise aux lois de la pesanteur. L'homme est pareil Ă  cette pierre consciente les hommes quand ils disent que telle ou telle action du corps vient de l'Ăąme qui a une emprise sur le corps ne savent pas ce qu'ils disent et ne font rien d'autre qu'avouer leur ignorance de la vraie cause d'une action qui n'excite pas en eux d'Ă©tonnement ». De plus, les auteurs autobiographiques font partie de ses ĂȘtres en recherche de vĂ©ritĂ© sur eux-mĂȘmes et de connaissance de soi les autobiographes cherchent une sorte de thĂ©rapie en Ă©crivant une introspection sur eux-mĂȘmes. Ce qui veut dire qu’ils ne se connaissent pas bien eux-mĂȘmes et qu'ils cherchent en Ă©crivant leur passĂ© Ă  mieux comprendre leurs vies, leur actes et seraient crĂ©dules Ă  l’hypothĂšse d’un inconscient qui dĂ©leste une partie du pouvoir de la conscience. Ainsi, la conscience me dĂ©livre des pensĂ©es fausses de ce que je suis, mais toutes nos pensĂ©es sont-elles conscientes ? DeuxiĂšmement, tout homme en tant que sujet pensant s’établit Ă  travers sa pensĂ©e, selon Descartes toute pensĂ©e est consciente, or Ă  la suite de certaines maladies ou mĂȘme expĂ©riences quotidiennes telles que les lapsus, les actes manquĂ©s, nous sommes poussĂ©s Ă  croire qu’une partie de nos pensĂ©es sont inconscientes. Tout comme Leibniz, nous distinguons les petites perceptions si infinitĂ©simales qu’elles sont imperceptibles et dont nous n’en avons pas conscience, mais qui font nĂ©anmoins sur nous effet et l’aperception qui est la perception vĂ©cue comme telle, elle est la perception dont on a conscience. La perception de la lumiĂšre ou de la couleur, par exemple, dont nous nous apercevons, est composĂ©e de quantitĂ©s de petites perceptions, dont nous ne nous apercevons pas. Finalement, les petites perceptions sont au fondement de nos goĂ»ts, de nos actes et de nos pensĂ©es, sans qu’on se le sache, ainsi il y a remise en question de l’égalitĂ© entre la conscience et la pensĂ©e. Elles expliquent le je ne sais quoi » qui fait que nous aimons quelque chose, mais aussi l'inquiĂ©tude qui nous met en mouvement inquiĂ©tude qui n'est pas de la douleur, laquelle est consciente, alors que l'inquiĂ©tude est un sentiment vague. Nous sommes toujours traversĂ©s par une foule de petites perceptions inaperçues qui dĂ©terminent la tonalitĂ© de notre Ă©tat, et nous maintiennent en relation insensible avec la totalitĂ© du monde. Encore plus loin, les schizophrĂšnes n’ont pas conscience de leurs actes sur le moment mĂȘme. D’autres rĂ©alisent seulement quelques mois plus tard de leurs crimes, de leurs crises. Ce qui est encore plus grave, car pendant un mois par exemple ils n’ont pas conscience d’ĂȘtre ce qu’ils pensent ĂȘtre. Ici, l’inconscience est envisagĂ©e comme une activitĂ© psychique distincte de la conscience, l’inconscient que le moi, partie dominante, ignore. Cette partie psychique d’aprĂšs Freud, est composĂ©e d’un Ça, un Moi et un Surmoi. Le Ça et le Surmoi correspondent Ă  l’inconscient, oĂč l’un se caractĂ©rise comme un pĂŽle pulsionnel de dĂ©sirs infantiles, de plaisir, secteur le plus primitif ce qui est amoral, et l’autre correspond Ă  l’instance morale constituĂ©e par l’intĂ©riorisation des exigences morales. Le Moi a finalement le rĂŽle de trouver entre ces deux exigences contradictoires. Je dirais que la schizophrĂ©nie rentre plutĂŽt dans le Ça de l’inconscience puisque le schizophrĂšne a des pulsions agressives, ici le pouvoir de censure du Surmoi est endommagĂ©, laissant ressortir l’animalitĂ© de l’Homme. Alors que trĂšs souvent, nous sommes enfermĂ©s dans des rĂšgles sociales et morales, qui font que nous nous comportons d’une telle maniĂšre que nous sommes tout c’est-Ă -dire autrui sauf nous-mĂȘmes. Enfin, ces patients attestent d’une partie de nous dont nous n’avons pas conscience, mais qui constituent notre ĂȘtre. III. Existe t-il dĂšs lors des moyens pour dĂ©passer les incertitudes de la conscience de soi ? Ainsi la conscience de soi n’est pas toujours en accord avec ce que je suis et certains aspects de moi-mĂȘme m’échappent. Existeraient-ils des moyens pour dĂ©passer les incertitudes de la conscience de soi ? Tout d’abord, l’idĂ©e, selon laquelle un Être supĂ©rieur nous assure l’exactitude des informations fournies par notre conscience, permettrait au sujet de vĂ©rifier la vĂ©ritĂ© de sa conscience de soi. De ce fait, cela implique, comme dans la thĂ©orie cartĂ©sienne, de croire en Dieu, comme un Être qui nous est transcendantal et si bon qu’il ne peut vouloir nous tromper. Par exemple, de nombreux chrĂ©tiens suivent la bonne conduite prĂȘchĂ©e par leur Dieu et se laisse dicter les actes moraux ou interdire ceux qui ne le sont pas les pĂ©chĂ©s, dĂ©terminĂ©s par leur transcendant, c’est-Ă -dire de faire la distinction entre le bien et le mal et de se comporter d’une telle maniĂšre Ă  l’égard de ces valeurs. Cela peut s’apprĂ©hender comme une boussole » qui leur permet de savoir ce qu’ils sont. Ainsi, on peut dire qu’ils sont ce qu’ils ont conscience d’ĂȘtre. NĂ©anmoins, un point vient nuancer notre propos, dans la mesure oĂč la croyance forte de la religion se dĂ©finit comme absence de savoir et de certitude, l’idĂ©e ainsi exposĂ©e est Ă  envisager suivant l’adhĂ©sion ou non Ă  une croyance forte. DeuxiĂšmement, nous pouvons nous axer sur les Ă©changes avec les autres qui suffisent pour que chacun de nous prenne conscience de ce qu’il est. En effet, cela implique une rĂ©elle communication et Sartre nous apprend que la conscience reste seule ; le jugement de l’autre permet seulement d’accĂ©lĂ©rer la rĂ©flexivitĂ© sur la conscience de soi. Le regard d’autrui est un complĂ©ment Ă  la conscience de soi oĂč la rectification est possible. Ainsi selon Kant, la conscience permet de poser un Je », mais ce Je » est abstrait, universel, une fonction en nous, une capacitĂ© de synthĂšse de toutes nos reprĂ©sentations, il unifie le rĂ©el, c’est un Je » transcendantal, c’est-Ă -dire une condition de possibilitĂ© de toute expĂ©rience, ce n’est pas une rĂ©alitĂ© qui permet une connaissance, c’est une simple pensĂ©e et pas une intuition, dans La critique de la raison pure. Un exemple concret tirĂ© de notre vie quotidienne pourrait venir Ă©tayer notre rĂ©flexion une personne qui pense ĂȘtre suffisamment ouvert et sociable avec autrui, et se complet dans la communication avec les autres, va se rendre compte de son comportement introverti soit par une autre personne qui va lui tĂ©moignait ce caractĂšre soit par sa propre observation des autres et les relations qu’ils Ă©tablissent entre eux ; le sujet se compare et de fait cette distinction l’aide Ă  comprendre qui il est. Donc, la conscience de soi de maniĂšre totale sera permise par un mouvement vers le monde extĂ©rieur. Enfin, Ă  dessein de pallier les illusions que se fabriquent les hommes pour ne pas reconnaĂźtre l’absurditĂ© de l’ĂȘtre et qui leur font bĂątir leur existence sur un mensonge, il semble nĂ©cessaire, ce qui ne peut pas ne pas ĂȘtre, de l’accepter, l’analyser, la concrĂ©tiser dans un premier temps afin de la dĂ©passer et de fonder une existence basĂ©e sur la vĂ©ritĂ©, dont l’individu a conscience. C’est dans cette idĂ©e que l’écrivain Albert Camus, qui rĂ©fute le marxisme, conçut son roman L’étranger; Meursault est un individu indiffĂ©rent Ă  tous Ă  l’amour de Marie comme Ă  la mort de sa mĂšre. Comme Meursault, l’humain se sent Ă©tranger Ă  lui-mĂȘme. Il sombre dans le manque de la passion. A l’absurditĂ© de son ĂȘtre, il oppose un acte absurde ; tuer l’autre. Il tue un autre sans savoir pourquoi, on reconnaĂźt ici l’argument que nous agissons parfois sans avoir conscience de la raison qui nous a poussĂ©s Ă  commettre ces actes, ici Meursault n’a pas encore pleinement conscience de qui il est. Coupable sans sentiment de culpabilitĂ©, il ne rĂ©agit mĂȘme pas Ă  sa sentence de mort qu’il ne peut Ă©viter de tout de façon un destin tragique indĂ©passable. C’est en prenant conscience de l’absurditĂ© humaine qu’on se libĂšre de toute illusion. La nuit prĂ©cĂ©dant son exĂ©cution, Meursault devenu conscient et donc libre, profite des derniers moments de la vie. Finalement il a vĂ©cu la prise de conscience du non-sens de la vie Ă  l’idĂ©e que l’homme est libre de vivre sans appel », doit Ă©puiser la joie de cette terre. En ce sens, par nos actes, nous aidons notre conscience de soi Ă  accĂ©der Ă  la vĂ©ritĂ©. Conclusion En conclusion, nous avons pu constater que l’on est dans une certaine mesure ce que l’on a conscience d’ĂȘtre, au sens oĂč la conscience de soi nous reprĂ©sente Ă  nous- mĂȘme et nous communique des donnĂ©es fondamentales sur ce que nous sommes. Mais la connaissance ne peut ĂȘtre parfaite, car elle porte non sur un objet, mais un sujet, avec toute l’incertitude qui le caractĂ©rise sur le plan sensible, corporel, psychique. Faut-il y voir pour autant une insuffisance affaiblissant l’homme quant Ă  sa propre gouvernance ? Pourtant, les incertitudes ne sont pas Ă  comprendre comme des fatalitĂ©s dans le sens oĂč la conscience de soi peut se doubler d’une conscience rĂ©flexive, de la conscience d’autrui et aussi d’une conscience pratique. Ainsi, sans ĂȘtre toujours ce que l’on a conscience d’ĂȘtre, il est possible d’y remĂ©dier et de se connaĂźtre peu Ă  peu grĂące aux efforts et Ă  un certain travail sur soi. Mais, il va de soi aussi que ces efforts seront toujours Ă  reprendre, sachant que l’on est en perpĂ©tuel devenir et que par consĂ©quent la connaissance de soi ne peut ĂȘtre acquise une fois pour toutes. Lesujet invite le candidat Ă  interroger l'Ă©quivalence entre deux termes : [ce que je suis] = [ce que j'ai conscience d'ĂȘtre]. Au premier abord cette Ă©quivalence semble aller de soi : comme l'enseigne l'Ă©tymologie du mot conscience (cum-scientia), ĂȘtre conscient c'est accompagner de savoir notre existence et tout ce que nous en faisons Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre ? ProblĂ©matique La conscience est la connaissance savante de ce que je suis. Donc nous pouvons remarquer que le contenu de la conscience est la reprĂ©sentation de ce que je pense ĂȘtre. Et pour savoir ce que je suis, je ne peux le formuler qu'Ă  travers la conscience d'ĂȘtre. Donc la question posĂ©e semble tourner en rond, n'ĂȘtre qu'un sophisme. MĂȘme si je ne suis pas ce que j'ai conscience d'ĂȘtre, je ne peux pas le savoir, je ne peux pas en prendre conscience, et donc ce n'est pas un problĂšme pour moi. D'autre part, si je ne suis qu'un ĂȘtre pensant, comme le prĂ©cisait Descartes , dire que je sui un ĂȘtre diffĂ©rent de ce que ma conscience me dit que je suis implique comme un dĂ©doublement de l'ĂȘtre, entre celui qui est, et celui qui se contemple Ă  travers la conscience. Pour que ce ne soit pas une question absurde, il faut la reformuler. Être, c'est exister, c'est ĂȘtre prĂ©sent au monde, marquer sa prĂ©sence, en niant l'indĂ©pendance de ce qui m'entoure, comme l'explique Hegel, Ă  travers l'analyse du double cogito ; D'autre part j'existe Ă  travers le regard d'autrui, qui me renvoie une image qui ne correspond pas nĂ©cessairement avec celle au quelle je cherche Ă  coller analyse de la honte chez Sartre. La conscience est la reconnaissance d'une idĂ©e de soi-mĂȘme. Il faut s'interroger sur ce qui peut constituer ma conscience. L'idĂ©e de moi-mĂȘme ne peut se constituer seule ; je ne peux pas me connaĂźtre, car je ne peux pas me contempler, me saisir comme un objet que je regarde et que je juge. Descartes d'ailleurs, au dĂ©tour du doute mĂ©thodique n'apporte que la certi... En ontologie science d’ l’ĂȘtre, on pourrait expliquer qu’il y a une surproduction d’ĂȘtre ; Moi-mĂȘme, je pourrais ĂȘtre deux ou trois personnalitĂ©s diffĂ©rentes. N’est-ce pas un peu surprenant ? Nous allons essayer de dĂ©mĂȘler les fils de ce nƓud. Plan dĂ©taillĂ© I. Qu’est-ce qui peut me faire soupçonner que je ne suis ce que je pense ĂȘtre ? a. Descartes prĂ©cise que la conscience est transparente Ă  elle-mĂȘme. Il ne peut pas y avoir de pensĂ©e qui Ă©chappe Ă  notre conscience, et si il y a des pensĂ©es qui nous Ă©chappent, c’est qu’elles nous sont Ă©trangĂšres. Elles ne proviennent pas de nous. b. D’autre part nous sommes libres d’ĂȘtre ce que nous voulons ĂȘtre ; Notre ĂȘtre est un projet soumis Ă  notre volontĂ© ; c. Mais Freud fit remarquer que cette thĂ©orie ne suffit pas Ă  expliquer tous nos comportements. Il faut introduire l’hypothĂšse qu’il existe un inconscient qui est une dimension de notre ĂȘtre dont nous n’avons pas conscience. II. Qui puis-je ĂȘtre si je ne suis pas celui que je pense ĂȘtre ? Je suis victime d’illusions, et elles peuvent se construire autour de trois structures diffĂ©rentes a. Soit je suis un ĂȘtre dĂ©terminĂ© par ses conditions de vie matĂ©rielles, et dont la conscience ne peut ĂȘtre que le reflet inversĂ© et idĂ©alisĂ©e, un peu comme toute idĂ©e, Ă©piphĂ©nomĂšne de la rĂ©alitĂ©. Je suis victime d’une idĂ©ologie de classe. C’est la thĂ©orie marxiste. b. Soit je sui un ĂȘtre qui se voile la rĂ©alitĂ© de son existence, et qui construit des illusions pour oublier l’absurditĂ©, le non-sens de son existence ; l’illusion est une volontĂ© de donner une consistance Ă  un ĂȘtre dont la seule finalitĂ© est de se reproduire puis de mourir ; Nietzsche expliquait trĂšs bien que l’homme nie la pauvretĂ© de son existence, en se construisant une personnalitĂ© diffĂ©rente. c. Ou bien je suis un ĂȘtre inaccessible, que je ne peux pas connaĂźtre, et ma conscience ne possĂšde qu’une connaissance superficielle de ce que je suis.. » Jesuis ce combat, je ne suis pas un des termes engagĂ©s dans le conflit, mais je suis les deux combattants et le combat lui mĂȘme, je suis le feu et l'eau, qui entrent en contact et le contact est l'unitĂ© de ce qui absolument se fuit.(Philosophie de la religion) - Georg Wilhelm Friedrich Hegel Je n'ai pas choisi d'ĂȘtre douĂ©, je m'en suis servi.
Philosophie > sujets expliquĂ©s - Question simple "Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre?" Il s'agit, dans un premier temps, de vous aider Ă  comprendre le caractĂšre problĂ©matique de la question ce qui justifie que ce soit un sujet de dissertation. C'est primordial on ne comprend pas ce qu'est l'exercice de la dissertation en philosophie tant que l'on ne comprend pas ce qu'est une problĂ©matique. Et c'est la problĂ©matique qui orientera, dĂ©terminera tout le devoir le plan rĂ©pond aux exigences de la problĂ©matique -choisir des axes de rĂ©flexion pour traiter un problĂšme. Alors ici il faut partir d'une analyse fine du sujet, il s'agit de voir quel systĂšme d'opposition joue dans le sujet et mĂšne Ă  poser la question. Ce qui est central ici, c'est la tension voire l'opposition entre "ce que je suis" rĂ©ellement, ce qui me dĂ©finit, ce qui dĂ©finit mon ĂȘtre et "ce que j'ai conscience d'ĂȘtre". Ayant repĂ©rer cette tension, il s'agit dans un premeir temps de se demander d'oĂč elle vient pourquoi cette opposition? Qu'est-ce qui nous fait soupçonner qu'il n'y a pas de coĂŻncidence entre ce que je suis et ce que j'ai conscience d'ĂȘtre? Le problĂšme ne vient-il pas de ce que l'on s'aperçoit que la conscience peut ĂȘtre source d'illusions? Avoir conscience de quelque que chose est-ce connaĂźtre ce quelque chose? N''est ce pas plus de l'ordre de la perception que de la connaissance? Ainsi en faisant le lien entre conscience et perception la perception Ă©tant distinguĂ©e de la connaissance Ă  proprement parler -songer ici aux erreurs des sens les choses ne sont pas toujours telles que je les perçois, etc., on peut se demander en effet si ma conscience seule me renseigne totalement sur ce que je suis. Mais nous avons ici affaire Ă  un problĂšme car prĂ©cisĂ©ment Ă  la fois on voit ce qui pourrait nous faire soupçonner cette non-coĂŻncidence et en mĂȘme il y a cette idĂ©e que la conscience, Ă©tant ce qui nous dĂ©finit et l'Ă©lĂ©ment par lequel on pense voyez ici Descartes, MĂ©ditation 2, doit permettre de nous connaĂźtre. VoilĂ  pour la situation gĂ©nĂ©rale du problĂšme, et voilĂ  de quoi rĂ©flĂ©chir pour commencer. " Documents attachĂ©s aucun document joint.
Aije une conscience ou suis-je une conscience ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, il faudrait tout d’abord expliquer la diffĂ©rence entre le verbe « ĂȘtre » et le verbe « avoir ». Il est clair que « avoir » interroge sur une propriĂ©tĂ©, une caractĂ©ristique. Il est donc le lien entre le sujet et l’objet. Par contre, le verbe
Dela conscience mĂ©morielle des actes rĂ©sulte donc la responsabilitĂ© morale : je suis responsable de ce que j'ai fait il y a trente ans, et je ne peux invoquer l'argument qui consiste Ă  dire : « Je ne suis plus le mĂȘme?! » En effet, affirmer ne pas ĂȘtre responsable de ses actes reviendrait Ă  nier sa propre humanitĂ©. Exercice n°3
Bonjour a mon avis, parfois non car certaines personnes commetes des erreurs, des mauvais actes, et en plus disent: pour moi ce que j'ai fait n'a rien de mal, donc ils pensent qu'ils sont gentille qu'il n'on jamais fait de mal alors que ce que pense leur entourage et tout le contraire. C'est pourquoi ils continuent de faire le mal,ils ne sont pas conscient de ce qu'ils
Suisje ce que j'ai conscience revenir au plan: docs Bonjour, j'ai du mal sur un su() Le sujet t'invite Ă  comparer lire: Bonjour, j'ai du mal sur un sujet de philo, je ne vous demende pas de me le faire mais de me diriger. sujet :"suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre" Si vous avez un plan Ă  me proposer, oĂč des questions philosophiques qui prourraient m'aider, je vous remerci

Suis-je ce que j'ai conscience d'ĂȘtre? - Le monde a-t-il besoin de moi? - Suis-je le mieux placĂ© pour savoir ce que je suis? - Toute conscience est-elle conscience de quelque chose, la conscience est-elle intĂ©rieure - Prendre conscience de soi, est ce devenir Ă©tranger Ă  soi? Qu'est-ce que prendre conscience?

QQIalDP.
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